La science physique actuelle s’honore d’être une discipline complexe accessible à un nombre restreint d’initiés. La physique quantique pousse le bouchon beaucoup plus loin puisque essentiellement mathématique elle n’est compréhensible qu’au prix d’un long et laborieux effort d’acquisition de ce langage formel intraduisible dans celui de la raison représentative. Ce paradigme scientifique posé, il va de soi que la compréhension des lois fondamentales de l’univers et plus encore une théorie générale du Tout ne sauraient être simples dans leurs fondements et supposent qu’on ait pu faire tourner à plein régime les calculatrices les plus performantes pour en vérifier le bien-fondé.
De plus la science en générale et la physique en particulier se pensent comme le territoire de la pure rationalité d’où ont été évacués tous les parasites et virus métaphysiques de sorte qu’il lui apparait avoir échappé aux métastases de la foi et de la croyance. Nous avons démontré ici qu’il n’en est rien et que la physique, comme toutes les disciplines humaines, repose sur un certain nombre de postulats et principes fondamentaux qui ont toute l’apparence de vérités métaphysiques indémontrables, comme par exemple le rôle des mathématiques dans l’établissement de la vérité.
Ces deux traits caractéristiques – complexité affirmée et exclusion de toute métaphysique – interdisent à la physique désormais de progresser, d’effectuer ce changement radical de paradigme dont toutes les insuffisances démontrées en justifient la nécessité.
Quelle est donc cette idée simple et de nature quasi métaphysique auxquels les physiciens refusent radicalement d’adhérer ? Il s’agit de la composition de l’espace, de la nature du vide, de l’existence d’une autre substance que la matière qui n’a toujours pas reçu statut de réalité. Pourtant les preuves de son être réel abondent de toutes les propriétés étranges du vide qui ne cessent d’être découvertes – la dernière étant le rôle du champ de Higgs dans la constitution de la masse. Quand par ailleurs nous affirmons que les ondes électromagnétiques sont issues du mouvement de cette substance de l’espace ou prématière, nous ne sommes pas davantage entendus.
Quelle est la nature de cette résistance ? C’est que cette affirmation est trop simple pour être vraie et que surtout elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience en tant que telle : elle demande une adhésion en forme de croyance, d’acte de foi. En effet, l’onde EM dont l’expérimentation est quotidienne - puisque ce que vous lisez est la preuve même de son existence - on n’en peut extraire la substance qui la compose, on ne peut l’isoler, en démontrer la spécificité. Démarche incongrue dans ce monde de la science habitué à l’expérimentation, à la preuve mathématique, à la complexité des solutions Il faut alors CROIRE, y adhérer par un acte de foi, ou en déduire l’indéniable « réalité » par une série de déductions logiques qui aboutissent à cette indéniable conclusion : et pourtant ELLE existe.