Spellbound
Titre français: La maison du docteur Edwardes
Réalisé en 1945
IMDB: 7,6 sur 10. 24 863 votes
Scénario: trois scénaristes dont le célèbre Ben Hecht (159 scénarios à son crédit) ont adapté le roman de Hilary St. George Sanders et George Palmer, connus sous le nom de plume, Frances Beeding: The House of Doctor Edwardes.
Ce film, très pédagogique, c'est d'abord la psychanalyse pour les nuls et qui vont le demeurer d'après les dialogues entendus.
Hitchcock a dit qu'il voulait tourner le premier film au sujet de la psychanalyse. Je n'ai pas les connaissances pour le contredire.
Mais, d'abord, ce qu'il faut retenir, c'est que ce film est un vrai festival de trouvailles à la Hitchcock.
La palme va au gros plan du revolver qui, d'arme meurtrière, devient une arme de suicide.
Mais ce qui est le plus souvent évoqué lorsqu'on parle de ce film, c'est la fameuse séquence du rêve dessinée par Salvador Dali. Un rêve plein de symboles. Un vrai travail pratique pour L'interprétation des rêves de Freud que le mentor de la psychanalyste (Ingrid Bergman) se fera un plaisir de décortiquer.
Dans un plan de la scène onirique, on retrouve le Dali d'Un chien andalou lorsqu'on voit un oeil se faire couper par des ciseaux nous rappelant l'un des plans les plus célèbres de l'histoire du cinéma
On a droit à la pire séquence de descente de ski que j'aie jamais vue: une vraie catastrophe.
Je vous laisse avec cette perle : The mind of a woman in love is operating on the lowest level of the intellect, Ouf