The Blacklist // Saison 1. Episode 8. General Ludd.
Cette semaine nous avons droit à Justin Kirk en blond peroxydé dans le rôle du General Ludd, une sorte de Julian Assange version The Blacklist. J’ai trouvé ça
plutôt bien trouvé et surtout assez amusant, notamment car ce genre de personnages un peu borderline colle bien à la peau de Justin Kirk. Cela permet d’exploiter le talent de
l’acteur bien mieux que dans des sitcoms pourries comme Animal Practice. Le cas de la semaine est également le premier cas que Red n’a pas apporté au FBI. Enfin, c’est ce que la
série tente de nous faire croire. Mais Red ne veut pas être un consultant, il ne veut pas être forcé de travailler sur des affaires. J’ai trouvé sa petite justification assez ridicule dans le
sens où de toute façon on sait pertinemment qu’il va aider le FBI au final. Pour en revenir à Ludd, la personnalité de ce personnage était plutôt bien foutue, notamment car les scénaristes savent
ce qu’ils veulent faire avec le personnage. Ce que je trouve dommage c’est qu’il faille en rester là pour le moment. C’était bien le genre de méchants qui aurait pu être en filigrane durant
plusieurs épisodes à préparer ses actions. D’ailleurs, je trouve dommage que The Blacklist ne cherche pas à faire des trucs du genre en filigrane.
Les seules intrigues secondaires que l’on a sont celles de la famille de Liz (et notamment de son père) et puis du petit ami de Liz dont l’on ne connait pas encore les réels agissements. Mais Red
reste en retrait dans cet épisode, notamment afin de se concentrer sur la famille de Liz. Le père de Liz est à l’hôpital. Incarné par William Sadler, ce personnage ne va pas
faire long feu étant donné qu’il va être tué par Red. Je ne sais pas ce qu’il faut comprendre derrière ce meurtre, notamment car je trouve que Red est quelqu’un qui nous cache pas mal de choses.
Sa relation avec Liz est toujours très paternaliste. Mais l’échange entre Red et le père de Liz était lui aussi très étrange, fait à base de « You’ll always be her father. I can
only hope to love her and protect her, as you have », comme si finalement William Sadler était une sorte de père adoptif de Liz. C’était terrible ce moment
tout de même. Mais cet épisode ne cherche pas forcément à creuser plus loin. Il nous offre une hameçon avec un petit ver que l’on gobe rapidement mais rien d’autre par la suite. Enfin, pour le
moment.
Note : 6/10. En bref, distrayant.