Hostages // Saison 1. Episode 8. The Good Reason.
Dans Hostages, on se débarrasse des personnages encombrants comme d’un bout de viande avec un cure-dent. Le petit ami et père du futur gosse de Morgan était chiant à mourir ?
Fort heureusement, Hostages trouve le moyen de tuer ce personnage et de lui offrir une fin plutôt drôle dans le salon des Sanders. Je pense que les voisins ont du entendre les
deux coups de feu de l’épisode, mais aucune voiture de police ne semble venir. C’est curieux. Mais relever cette petite incohérence est bête dans le sens où de tout façon cette série en est
bourrée d’incohérences. Malgré tout, cet épisode était plutôt rythmé. Je n’attends rien de la part de cette série si ce n’est de m’amuser. Entre les mimiques toujours drôles de Toni
Collette et puis les personnages qui vont et viennent ici et là, j’ai de quoi passer un agréable moment. Je pense qu’au fond ce n’est pas pour Hostages que je suis
encore là mais uniquement pour savoir comment tout ce truc va s’achever. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sera difficile de l’achever de façon logique et intelligente. La série a
déjà tellement prouvé qu’elle était un peu débile sur les bords.
Cette semaine, car Ellen n’a pas grand chose à faire (même quand elle est au boulot elle peut naviguer dans les couloirs de l’hôpital et brasser de l’air, c’est dingue quand même) elle va rendre
une petite visite à la femme de Duncan qui est très mal en point, en phase finale de cancer. Cela va permettre de voir que la femme de Duncan sait qui est Ellen. La confrontation était ridicule
et ce jusqu’à la confrontation entre Ellen et Duncan à la fin de l’épisode. Je me demande ce qu’Ellen va demander à Duncan en échange de la vie de sa femme. Ce petit jeu du « je te
tiens » est quand même grandiose. C’est tellement débile par moment mais Ellen brasse donc beaucoup d’air cette semaine. Elle brasse aussi des papiers que l’on ne cherchera pas à nous faire
comprendre bien évidemment. Tout cela ne sert strictement à rien surtout que cela ne permet pas de créer de suspense (Archer se rend compte bien trop tard qu’Ellen n’est pas aller à Baltimore une
chirurgie). Du coup, « The Good Reason » était un épisode assez pâteux mais encore une fois je n’ai pas eu l’impression de m’ennuyer. L’épisode est passé comme une
lettre à la poste.
Note : 5/10. En bref, malgré le côté pâteux de l’épisode, l’ensemble ne m’a pas ennuyé.