About time

Par Bigreblog

Aka l’une des traductions les plus pourries de l’Histoire du cinéma… "Il était temps". Bordel, z’avez vu le film avant de le renommer comme ça ou…? Ça n’a rien, mais alors là RIEN à voir avec ça. -_-

Bref, les amis. Un film que vraiment je conseille à tous et surtout à toutes (parce que faut pas se leurrer non plus).

Un film pour vous si vous aimez Richard Curtis (oui, le même qui nous a servi Coup de foudre à Notting Hill et Love Actually le-désormais-culte), si vous aimez les histoires pleines de bons sentiments…et si vous aimez Londres, les Anglais et leur humour adorable.

Moi, c’est bon, j’achète. (Pitié, ne me confondez pas avec Jean-Marc Généreux)

Quel est donc le pitch de About time?

Simple. Tim a 21 ans quand son père lui apprend que les hommes de leur famille ont le don de voyager dans le passé, pour effacer certaines erreurs et faire de leur vie un monde meilleur (ça rime en plus). Tim se sert assez vite de ses pouvoirs lorsqu’il rencontre Mary, la femme de sa vie, et que quelques couacs pourraient être évités.

Une belle leçon de vie, sur l’arrivée à l’âge adulte, et surtout, surtout, sur l’amour entre un père et son fils.

Car oui, chers amis, ce n’est pas la romance qui est au centre de ce film, mais bien la relation entre Tim et son père.

Premier atout du film donc, son histoire en elle-même. Aucune fausse note. Un scénario bourré de bons sentiments, sincères, qui prennent à la gorge tellement c’est beau.

Deuxième atout, c’est qu’on n’est pas dans l’optique d’une vie extraordinaire (en fait, comme dans aucun des films de Curtis). Tim et Mary ont une vie tout à fait normale, sauf que.

L’autre atout indéniable, c’est ce casting sans faute.

Le premier de la liste, c’est donc le héros du film, Tim, incarné par Domhnall Gleeson. Alors, certes, personne ne sait comment on prononce son nom (c’est "Donal", si jamais), okay, il est fils de (Brendan Gleeson, un grand du cinéma, sisi), mais en fait, on s’en fout. Il est parfait, il est canon, et je veux l’épouser.

Voilà qui est dit.

Le deuxième à être cité, eh bien, c’est son père, interprété par l’énorme Bill Nighy. Vous savez, je pense, que je voue à cet homme un culte, parce que malgré les quelques bouses qu’il a pu amasser au cours de sa carrière, il a quand même réussi à nous pondre Billy Mack dans Love Actually ("I feel it in my fingers") et Quentin dans The boat that rocked, deux de mes films préférés.

Reste à ajouter que la relation père-fils construite par ces deux-là est juste parfaite. A croire qu’ils vivent ensemble et se connaissent parfaitement…

Dans le reste du casting "connu", on citera évidemment Rachel McAdams, qui interprète Mary, adorable écureuil (vous comprendrez la référence) et épouse de Tim, mais qui est en service minimum (tant qu’à faire, z’auraient pu caster quelqu’un de moins connu, parce qu’elle est loin d’être la vedette).

On peut aussi parler de Lindsay Duncan, l’immense Madame que j’aime beaucoup, qui joue ici la mère de Tim.

Et bien sûr, je serais une grosse idiote si je ne parlais pas de Tom Hollander, cet espèce de Hobbit dégénéré qui ici interprète Harry, le logeur de Tim au début de sa carrière, homme affreusement odieux mais immensément attachant.

Comme tous les personnages en fait.

C’est pour ça que j’épanche ici mon coup de coeur pour Kit Kat, la soeur un brin fofolle de Tim, et son oncle, Desmond, le gentil bêta.

Bref, les enfants, un film à voir, notamment parce que, pour une fois, c’est un homme qui est au centre de l’intrigue.

Oh, eh puis, je suis sûre que vous vous laisserez tenter!

Note: 8,25/10 (scénario: 8/10 (bonne idée)jeu: 10/10 (sans fausse note, ai-je dit)BO: 8/10 (gentille, sans plus)comédie romantique: 7/10 (pour moi, elle n’entre pas dans le moule, et c’est tant mieux))

Je vous parle même pas de l’humour…savoureux