Pour entamer cette journée qui restera une charnière dans ma vie militante, dans mon engagement à gauche, engagement socialiste et humaniste entamé à 17 ans dans le mouvement lycéen à Ivry-susrSeine au Lycée Romain Rolland ( une grande conscience ) dans la co-création de l'UNCAL avec Patrice Finel puis prolongée dès le Congrès d'Epinay au MJS avec Jean-Marie Pernot, Jean-Paul Murracciole et le Céres94 avec Jean-Michel Rosenfeld ( futur directeur de Cabinet de Pierre Mauroy à Matignon ) ainsi que Jean-François Collet, j'ai cette envie de vous citer ce délicieux extrait de "De arte dubitante" publié par Sebastien Castellion au 16ème siècle!
Sebastien Castellion y fustige avec sa verve si appréciée par Voltaire " la race de ces hommes qui ignorent le doute, qui ignorent l'ignorance, qui ne savent s'exprimer que par des assertions apodictiques, qui, si tu t'écartes d'eux, te condamnent sans hésitation et qui, non contents de ne jamais douter eux-mêmes, ne tolèrent le doute chez personne". Un texte où je retrouve toute une actualité que je peux calquer à mon endroit pour discréditer mes positions en faveur d'un rassemblement dans l'union. Je voudrais rappeler aux ignorants la thèse de doctorat présentée en 1891 de Ferdinand Buisson, prix Nobel d ela Paix en 1927, fondateur de la Ligue des Droits de l'Homme et de la Ligue de l'Enseignement, consacrée à cet apôtre de la tolérance au temps où les bûchers faisaient crépiter leurs flammes. Ferdinand Buisson dont s'inspire Vincent Peillon pour tracer l'esquisse d'une morale laïque.