Finalement, la mayonnaise prend, et elle prend même vite ! Côté dessin, on sent une légère hésitation de Didier Conrad pour ce premier album. D’ailleurs Uderzo a repris le crayon pour dessiner Obélix. Mais si on remarque au début un léger manque de détail, on les oublie vite et l’impression finale est très bonne.
Côté scénario, j’ai eu un soupir de soulagement. Point de parent à la recherche d’épouse (ça me rappelle vaguement quelque chose moi…), point d’extra-terrestres, mais une aventure des plus classique dans une autre contrée. Les jeux de mots sont délicieux, les rencontres sont chaleureuses et les bagarres entrainantes. Jean-Yves Ferri a été à bonne école.
Album de transition certe, mais très bon album, j’attends déjà le 36 avec impatience !