Full Circle // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Full Circle c’est une production originale de DirecTV (qui avait déjà repêché Damages il y a quelques années et produit Rogue
cette année). Neil LaBute, le créateur de Full Circle n’en est pas à son premier essai sur les relations humains. Il nous a délivré il n’y a pas si longtemps que
ça Some Girl(s) où l’histoire d’un homme qui revoyait ses exs. Il
s’agit d’une pièce de théâtre qu’il avait écrit et qu’il a récemment décidé d’adapter pour le cinéma (avec Adam Brody, Kristen Bell, etc. au casting).
Full Circle n’est pas une pâle copie de ce film mais parle malgré tout des relations humaines. Ce premier épisode m’a avait tout fait penser à Dates, une série anglaise diffusée au début de l’année qui m’avait à la
fois plu et déplu (pour plusieurs raisons). La série joue donc sur quelque chose de particulièrement sobre étant donné que pendant 20 minutes et au fil des plats servis aux deux personnages
présents, nous allons suivre une discussion. Tout commence calmement afin de terminer en tonnerre de Brest. Et dans le cas de ce premier épisode, la proposition d’un avortement.
C'est dans le restaurant Ellipsis que toute l'intrigue de Full Circle prend place. Chaque épisode met en scène un couple. Le téléspectateur peut alors observer la complexité des interactions
humaines et les drames qu'elle comporte. L'un des deux protagonistes revient dans l'épisode suivant pour rencontrer un nouveau personnage, révélant ainsi une nouvelle facette de son
histoire.
Ce genre de séries c’est pile poil ce qui m’ennui. Surtout quand c’est mis en scène de façon aussi platonique. Il n’y a rien dans la réalisation qui parvient à rendre le truc brillant ou même original. Du coup, il faut se concentrer du côté passe plat de la série. C’est monté de façon intelligente (notamment car l’on suit une structure en trois temps) mais voilà, j’avais bien envie de voir quelque chose de différent. Finalement, ce premier épisode de Full Circle est une déception. Je n’attendais pas cette série avec une grande impatience mais disons que le casting était intéressant et qu’il ne pouvait que me donner envie (quand l’on voit des noms comme Kate Walsh, Julian McMahon, David Boreanaz, etc. on ne peut que sauter sur l’occasion). Je vais donc tenter d’oublier cet épisode et voir ce que les neuf autres ont à me vendre en espérant que les intrigues se croisent (comme dans Dates) sinon je risque de m’ennuyer sévèrement.
Note : 4/10. En bref, assez fainéant sur les bords et ce malgré un casting sympathique et une rythmique bien trouvée.