Critiques Séries : Yonderland. Saison 1. Pilot (UK).

Publié le 11 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Yonderland // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Alors que le monde des comédies manque cruellement d’originalité, Yonderland tente de nous prouver que la science fiction a de quoi nous raconter de belles choses elle aussi. Cette comédie de Sky Atlantic était donc très originale mais je ne suis pas sûr d’avoir totalement compris où celle-ci voulait en venir. Je suis bien d’accord que cette comédie dépayse et parvient même à faire rire mais c’est tellement bordélique que je n’ai pas réussi à comprendre le pourquoi du comment. Yonderland mélange alors l’univers des Monty Python avec l’univers d’une comédie familiale classique. On a l’impression que cette comédie cherche à se moquer de ce que l’on peut voir actuellement sur les écrans britanniques (notamment avec le fait que Debbie est une femme qui s’ennuie avec du temps libre). Créée par l’équipe à qui l’on doit Horrible Histories, cette comédie est un vrai mélange plutôt délicieux de choses et d’autres, d’univers fantastiques et de créatures. Au fond, il ne faut pas aller chercher trop loin et tenter de s’éclater avec ce truc sorti de nulle part.
Avec l'entrée de ses jumeaux à l'école, Debbie Maddox, maman de 33 ans, a enfin du temps libre. Elle se retrouve dès lors propulsée dans un monde peuplé de personnages excentriques, voire idiots. Improbable "sauveuse" d'une dimension complètement extravagante, sa mission serait d'empêcher les forces obscures de prendre avantage. Guère aidée par des chevaliers incompétents, saura-t-elle accomplir la prophétie et revenir à temps dans le monde réel, avant la sortie de l'école ?
Je pense que Yonderland c’est le genre de séries que l’on aurait pu rêver mais que l’on n’aurait jamais pu imaginer voir à l’écran. Je ne dis pas que c’est parfait, notamment car c’est totalement incohérent et qu’il ne faut pas aller chercher trop loin, mais disons que cela parvient malgré tout à fonctionner grâce à la folie des personnages et de l’univers. L’écriture méritait un peu plus de folie et peut-être aussi de cohérence mais le casting s’en sort suffisamment bien pour donner à cette série le souffle dont elle avait besoin pour décoller. Je pense bien évidemment à Martha Howe-Douglas (Horrible Histories) qui permet au personnage de Debbie d’avoir une vision assez logique des choses. J’ai cependant eu du mal avec le fait qu’elle accepte trop rapidement le monde dans lequel elle est plongée. Surtout qu’il y avait largement de quoi faire en la rendant complètement hystérique et apeurée. Sky est devenue un vrai vivier de comédies originales.
Même si elle n’a pas toujours réussi à me dégoter des trucs qui puissent m’intéresser, il y avait malgré tout des trucs intéressants. Yonderland ne nie pas ses influences prises à Game of Thrones, Toy Story, le Muppet Show ou encore Zorro et Le Seigneur des Anneaux. Cela permet d’avoir un vrai micmac intéressant de personnages qui vont se confronter dans un monde qui finalement n’est pas aussi original que ça (cela reste assez basique, en prenant inspiration dans tout un tas de contes et notamment le pays des Merveilles de Lewis Caroll pour la forêt). Je pense que je vais regarder la suite même si je pense qu’il ne faut pas trop s’attendre à quelque chose de brillant non plus. Cela me fait du bien de voir des trucs originaux sortir de la tête des scénaristes parfois car c’est ce qu’il manque cruellement dans tout un tas de séries.
Note : 6/10. En bref, une surprise amusante et folle.