Yonderland // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Alors que le monde des comédies manque cruellement d’originalité, Yonderland tente de nous prouver que la science fiction a de quoi nous raconter de belles choses elle aussi.
Cette comédie de Sky Atlantic était donc très originale mais je ne suis pas sûr d’avoir totalement compris où celle-ci voulait en venir. Je suis bien d’accord que cette comédie
dépayse et parvient même à faire rire mais c’est tellement bordélique que je n’ai pas réussi à comprendre le pourquoi du comment. Yonderland mélange alors l’univers des
Monty Python avec l’univers d’une comédie familiale classique. On a l’impression que cette comédie cherche à se moquer de ce que l’on peut voir actuellement sur les écrans
britanniques (notamment avec le fait que Debbie est une femme qui s’ennuie avec du temps libre). Créée par l’équipe à qui l’on doit Horrible Histories, cette comédie est un vrai
mélange plutôt délicieux de choses et d’autres, d’univers fantastiques et de créatures. Au fond, il ne faut pas aller chercher trop loin et tenter de s’éclater avec ce truc sorti de nulle
part.
Avec l'entrée de ses jumeaux à l'école, Debbie Maddox, maman de 33 ans, a enfin du temps libre. Elle se retrouve dès lors propulsée dans un monde peuplé de personnages excentriques, voire
idiots. Improbable "sauveuse" d'une dimension complètement extravagante, sa mission serait d'empêcher les forces obscures de prendre avantage. Guère aidée par des chevaliers incompétents,
saura-t-elle accomplir la prophétie et revenir à temps dans le monde réel, avant la sortie de l'école ?
Même si elle n’a pas toujours réussi à me dégoter des trucs qui puissent m’intéresser, il y avait malgré tout des trucs intéressants. Yonderland ne nie pas ses influences prises
à Game of Thrones, Toy Story, le Muppet Show ou encore Zorro et Le Seigneur des Anneaux. Cela permet d’avoir
un vrai micmac intéressant de personnages qui vont se confronter dans un monde qui finalement n’est pas aussi original que ça (cela reste assez basique, en prenant inspiration dans tout un tas de
contes et notamment le pays des Merveilles de Lewis Caroll pour la forêt). Je pense que je vais regarder la suite même si je pense qu’il ne faut pas trop s’attendre à quelque
chose de brillant non plus. Cela me fait du bien de voir des trucs originaux sortir de la tête des scénaristes parfois car c’est ce qu’il manque cruellement dans tout un tas de séries.
Note : 6/10. En bref, une surprise amusante et folle.