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Mourir sans combattre

Publié le 07 mai 2008 par Alain Hubler

Mise à mort à la feria des vendanges 2002 à AlèsC’est peut-être comme cela que l’on peut qualifier le sort réservé, ou plutôt qu’ont choisi de s’auto-administrer, quelques UDC vaudois de l’aile agrarienne.

Jean-Luc Chollet, conseiller communal et député UDC lausannois, affirmait dernièrement «Lorsqu’on va manifestement s’engueuler, on ferme la porte du salon» en faisant allusion au débat à huis clos qui a eu lieu hier soir et qui a abouti au soutien des UDC vaudois à l’exclusion d’EWS et de la section grisonne de l’UDC.

L’ancien PAI, l’agriculteur lausannois, le modéré, n’a pas jugé bon d’aller combattre l’aile blochérienne de son parti. Il a renoncé, avec son collègue maraîcher Denis Pasche, à aller défendre la position de celles et ceux qui refusent les Grandes Purges staliniennes à la sauce SVP.

C’est ainsi qu’on a pu voir, hier soir, le paysan de Rovéréaz assurer la permanence de l’UDC au conseil communal de Lausanne pendant que d’autres, la puntilla entre les dents procédaient à la mise à mort de la conseillère fédérale et de sa section.

C’est ainsi que, le 6 mai 2008, les agrariens vaudois ont disparu pour toujours de la scène politique cantonale.

C’est ainsi que la section vaudoise du parti du bouc s’est définitivement alignée sur l’aile blochérienne.

C’est ainsi qu’elle est devenue conforme à la norme zürcichoise.

Au moins, maintenant on sait à qui l’on a à faire.


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