The Good Wife // Saison 5. Episode 7. The Next Week.
Ce qu’il y a de bien avec The Good Wife désormais c’est que l’on sait que chaque semaine on va vivre un moment de télévision comme l’on en trouve nulle part ailleurs
actuellement. Cette série est tellement ingénieuse, aussi bien dans sa narration que dans le jeu toujours au poil de son casting. Après le jour d’après, maintenant nous sommes une semaine après
les évènements de « Hitting the Fan ». Cette manière d’accélérer la narration est elle aussi bien jouée, notamment car l’on voit les choses évoluer de façon légère sans
qu’il n’y ait d’ellipse abrupte. Cet épisode était moins énervé que les deux précédents, mais il cache plein de bonne chose et l’on ne nous laisse jamais le temps de nous ennuyer. La meilleure
idée de cet épisode est certainement la webcam dans la chambre de Grace. Tout le monde va penser qu’il s’agit de Lockhart / Gardner qui espionne ses concurrents (cela n’aurait pas été étrange
dans un sens) mais en fait c’est un simple pervers qui propose à des gens sur Internet de voir Grace Florrick comme ils le l’ont jamais vu moyennement rétribution financière. Ce twist était
plutôt bien trouvé et cela permet de gérer une petite intrigue plaisante avec les enfants.
Et notamment Zach. Ce dernier va poignarder Stiles, le garçon dans la même classe que Grace qui a fait ces horreurs. Je dois avouer que j’ai beaucoup aimé ce moment car il prend la défense de sa
soeur et est un vrai frère pour elle. Zach est quelqu’un qui a grandi mine de rien depuis les débuts de la série mais qui n’a pas pour autant oublier la signification du mot famille. Pendant ce
temps, L/G est poursuivi pour avoir soudoyé une affaire. Tout cela va créer tout un tas de problèmes mais permettre à Alicia de revenir à L/G histoire de narguer tout le monde avec son sourire
enjôleur. Je crois que le meilleur moment reste le sourire qu’elle jette à un David Lee fulminant qui n’a qu’une envie : lui botter le train. Il y a plein de petits dialogues très piquants que
les scénaristes ont très bien su mettre en scène. Je ne pouvais pas rêver mieux car c’est aussi ce que j’attends de The Good Wife. La série s’amuse à entrecroiser les destins et
les personnages ce qui donne quelque chose de créativement parlant parfait. Le fait qu’Alicia aime voir L/G ramer est une bonne chose, cela permet de donner un teint radieux au personnage.
Le fait que l’on fasse revenir l’affaire de « A Precious Commodity » avec Christian Borle était une très bonne idée. Cela permet de faire le lien avec l’ancien
The Good Wife et de nous démontrer que la série a quelque chose encore à nous raconter avec le passé. Car le passé peut rattraper tout le monde. Bien entendu, la série ne cherche
pas forcément à rendre le terrain trop facile pour Alicia et sa nouvelle firme. Cela permet aussi d’ajouter un peu de piquant à tout ce que The Good Wife tente d’entreprendre.
J’ai tout de même beaucoup aimé le fait qu’Alicia demande d’être soudoyée avant de témoigner. C’était quand même grandiose et ce même si David Lee va trouver un moyen de revenir sur cette
histoire par la suite. Ensuite nous avons une toute autre affaire, celle de Jeffrey. Ce dernier, incarné par un Hunter Parrish sobre et très bon, est accusé de meurtre alors
qu’il jure n’avoir jamais rien commis de tel de sa vie. Tout cela va permettre de mettre Will et Kalinda sur l’affaire. Si Will ne va pas réussir à le sauver de la prison, il va falloir attendre
six mois pour changer les choses.
Note : 9.5/10. En bref, The Good Wife est toujours autant en feu.