Festival d’Amiens : Journal de bord n°3

Troisième journée au Festival International du Film d’Amiens, et en plus sous le soleil, chose assez rare depuis le début du festival.

10h, je découvre « A Gente » du brésilien Aly Muritiba qui se trouve être en compétition. Ce documentaire sur les prisons au Brésil est le troisième d’une trilogie carcérale. Je dois avouer que je n’ai pas été conquis. J’ai trouvé le temps long, et le documentaire se perd souvent à cause d’un manque de point de vue … Dommage, donc.

14h, je me rends à une table ronde sur les affiches de cinéma. On découvrit le documentaire « L’affiche fait son cinéma » de Bertrand Stephant-Andrews, prochainement diffusé sur le groupe télévisuelle Canal +. Le documentaire de cinquante-deux avec les témoignages d’affichistes est très intéressant. Après le documentaire, on a pu parler avec le réalisateur et les affichistes qui étaient présents. Cela tourna très vite au jeu de : « celui qui a l’anecdote la plus classe et qui fait passer les autres pour des tocards », les intervenants se battant comme des enfants pour prendre l’unique micro qu’ils avaient. Je sors avant la fin, agacé de ce spectacle.

18, je découvris pour la première fois un film de Gérard Blain avec son premier film, « Les amis ». Le film possède un vrai charme, une vraie âme. Le visuel du film et son histoire m’ont extrêmement intéressé …. Mais j’ai trouvé le film bien long pour seulement une heure et quarante minutes. Cependant, il a des qualités indéniables.

20h30, après avoir entendu parler longtemps de Larry Clark je le découvre au travers de « Marfa Girl ». J’ai un problème avec ce film, le même que j’avais eu avec « Spring  Breakers » à sa sortie : Pourquoi ? Pourquoi ce film ? Je comprends mieux ces journalistes qui comparaient Larry Clark à Harmony Korine. Déçu de « Marfa Girl », je rentras chez moi plutôt que de découvrir « Kids », programmé juste après.

Cette troisième journée au Festival International d’Amiens s’achève sans véritable coup de cœur … Peut être arrivera-t-il demain avec la quatrième journée du festival.

« Marfa Girl », la déception de cette journée