Pour ma part, mon temps de course (malgré le Mistral) et la disparition d’une vilaine douleur « post 100 km » ont fait de moi un coureur heureux.
« Courir à Peillon » n’avait
pas fait les choses à moitié pour ce 6e marathon Nice-Cannes. Le
club le plus convivial de la Côte d’Azur avait fait de cette course son grand
rendez-vous automnal et ce n’est pas moins de 21 peillonnais qui se sont
retrouvés ce dimanche entre Nice et Cannes sur les différents formats de
courses proposés. Quatre ont courus le marathon, un duo, deux relais de six
coureurs sans oublier nos indispensables supporters.
Sans conteste, le héros du jour
est Sébastien CHEVROLIER.
Sans conteste, le malveillant du
jour fut Eole.
Sébastien, pour son deuxième
marathon Nice-Cannes sous les couleurs peillonnaises, après un brillant chrono
de 3 heures 16 en 2012, transforme largement l’essai cette année en passant
sous la barre mythique des 3 heures, couvrant la distance en 2 heures 54 (classé
74e sur 6912) !
Quant aux souffles célestes, ils
ne se contentèrent pas d’une simple présence sympathique, mais troublèrent en
véritables bourrasques la progression des coureurs.
Je ne participais qu’au relais,
le 6e et dernier de l’équipe à porter nos couleurs, j’ai vu des
tables de ravitaillements se vider de leur contenu par le vent. Avec la
sensation de courir à l’arrêt, la tête en avant pour mieux avancer, je pensais
aux coureurs à mes côtés qui luttaient avec plus de 36 kilomètres derrière eux,
tandis que je me contentais de 6 petits kilomètres.
Puis quelques gouttes de pluie
ont fait leur apparition, pour clore la matinée en apothéose !
Forcément, cette météo n’a pas
favorisé les chronomètres, mais l’exploit de notre ami Sébastien, les
honorables performances des 3 autres marathoniens vert et blanc (Jean-Claude 3
h 43’, Stéphanie 4 h 29’, Marie-Josée 4
h 54’), et le sentiment de chaque relayeur d’avoir fait le maximum (les deux
équipes se classent 6e et 18e sur 392 en respectivement 2
h 41’ et 3 h 05’), méritaient bien un réconfort autour d’une table de
restaurant.
Pour ma part, mon temps de course (malgré le Mistral) et la disparition d’une vilaine douleur « post 100 km » ont fait de moi un coureur heureux.
Pour ma part, mon temps de course (malgré le Mistral) et la disparition d’une vilaine douleur « post 100 km » ont fait de moi un coureur heureux.