Tourne, tourne petit moulin…

Publié le 10 novembre 2013 par Lesbottieres

Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous entamons notre retour sur Quiberon.

Comme nous ne sommes pas pressés (c’est bien la retraite), nous décidons de faire un petit détour par la baie de Douarnenez et de longer la côte jusqu’à la Pointe du Raz puis de descendre le long de la baie d’Audierne jusqu’à la pointe de Penmarc’h en ayant toujours comme objectif la découverte des phares de la région.

Premier arrêt : le phare de Millier sur la commune de Beuzec-Cap-Sizun.

Oui, la petite bâtisse au fond, sur la pointe rocheuse, c’est lui. Depuis le chemin côtier où nous sommes, on ne l’aperçoit pas car il est collé à la façade opposée de la maison-phare. Il ne fait que 7,5 m de haut mais du haut de la falaise (34 m) il est visible à 12 milles.

Alors que nous nous dirigeons vers lui, un petit sentier sur la droite attire notre attention

Tant pis pour le phare, on choisit le moulin.

Le moulin de Keriolet est un moulin à eau construit en 1868 et qui fonctionnera jusqu’en 1958. A partir de 1972, des travaux de restauration seront entrepris et en 2008 il est remis en activité pendant les week-ends et durant toute la période estivale.

  

On manque la visite intérieure de peu (c’est la pause de midi) et on ne pourra donc pas non plus acheter la farine de blé qu’il produit.

On rejoint le chemin côtier

et reprenons la route.

Juste avant la pointe du Van, sur la commune de Cléden-Cap-Sizun, deux autres moulins, à vent cette fois.

Le moulin en pierre est le dernier ouvrage qui faisait partie d’un ensemble de 15 moulins existants au XVIème siècle. Abandonné en 1950, il a été racheté par la commune à la fin des années 1990 puis restauré.

Le moulin en bois a été installé en 2010.

  

Comme celui de Keriolet, ces moulins sont actifs en période estivale et lors de fêtes locales.

La pointe du Van s’offre à nous, déchiquetée, spectaculaire

et à son sommet se dresse, face à la mer, la chapelle Saint-They

Elle a été élevée au XVIIème siècle sur le site d’un ancien sanctuaire en ruine. Nous apprendrons par la presse que le lendemain de notre passage, le clocher était en partie détruit par la foudre et la toiture gravement endommagée.

  

Au large, on entrevoit le phare de Tévennec, construit entre 1871 et 1875 et automatisé dès 1910.