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Article écrit en 2011
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On peut dire que cette année j’accumule les nouvelles pas tellement réjouissantes, ou du moins je suis forcée de modifier certains de mes plans. Pas toujours facile tout ça. Je suis quelqu’un qui aime par dessus tout aller au bout de mes projets, surtout quand ils me tiennent à coeur, mais parfois on a pas le choix. Il faut aussi apprendre à renoncer.
Depuis plusieurs années maintenant, je fais tout mon possible pour obtenir mon permis de conduire. Cette action qui peut sembler vraiment anodine pour certaines personnes, ne l’est pas pour moi. Ca a sans doute été une des choses les plus stressantes et compliquées que j’ai eu à faire. En fait, le souci c’est que je vois mal, enfin suffisamment pour regarder des séries ou lire (je vous rassure), mais pas assez pour conduire apparemment.
Jusque-là, j’ai toujours pensé qu’avec de gros efforts, je parviendrai quand même à conduire et j’ai donc appris à manier une voiture, la garer, lui faire faire tout un tas de choses… J’ai même dû apprendre comment fonctionnait son moteur, ou comment changer une roue. Bref, la totale de chez totale.
Si je sais techniquement conduire comme il faut (même le créneau n’a plus de secret pour moi), malheureusement j’ai du me rendre à l’évidence : mes problèmes de vision sont trop handicapants pout risquer de prendre le volant. Je me vois mal me mettre en danger ou le faire avec les autres.
À contre coeur, et vraiment avec énormément de regrets, j’ai donc dû me décider à mettre un stop définitif à toute cette histoire. Non, je ne pourrais pas conduire et il faudra faire avec. Pas facile en ce moment, d’autant qu’on croise partout des publicités vantant les mérites de la conduite, ou des émissions expliquant à quel point ne pas conduire est un frein au quotidien.
J’espère juste qu’avec le temps toute cette histoire me fera moins de peine et que ne pas conduire ne sera pas trop penible pour moi au jour le jour…
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Mise à jour 2013
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C’est amusant, en fouinant dans mes brouillons, je suis tombée sur cet article rédigé en avril 2011 et jamais publié pour cause de nombreuses hésitations, et sans doute parce que au fond de moi j’avais envie de garder tout ça pour moi et de me laisser un espoir. Bref. Finalement, je trouve bien de publier cet article et de préciser que plus de deux ans après on survit très bien sans voiture (surtout à Paris), même si ce serait mieux avec. Aucun regret donc pour moi d’avoir été suffisamment intelligente pour prendre la bonne décision.