Noël, avant tout une fête de famille et de moins en moins une fête religieuse…
Fête "obligatoire" à laquelle il est bien difficile de se soustraire.
Comment ignorer les catalogues de jouets qui se mettent à fleurir dans nos boîtes aux lettres ?
Comment ne pas remarquer les employés municipaux occupés à installer les premières décorations et les cabanes des marchés de Noël ?
Noël est loin de se limiter aux seuls 24 et 25 décembre.
C’est une vaste entreprise qui se met en branle longtemps à l’avance.
Impossible d’y échapper.
La machine est en branle, les idées de décorations, de menus, de cadeaux envahissent déjà nos écrans et nos pensées.
Voilà, c’est dit : vous devez vous préparer à accueillir cette fête. Vous devez y participer. Vous vous devez d’être joyeux et de faire pour célébrer comme il se doit cette merveilleuse fête.
Zut, flûte, encore un Noël qui me rend d’humeur chagrine.
Il y a un mieux par rapport à l’an dernier, je ne le vis pas aussi mal, mais ça me plombe encore bien et encore trop le moral…
Toujours une énorme vague de mélancolie, sans doute pour cette raison que je rêve autant à toutes ces branches de la famille avec qui nous n’avons plus aucun lien. Nuit après nuit, cela devient perturbant de se réveiller avec ses grands absents. J’ai beau dire, que j’ai fait une croix dessus, mes cousines, pour ne citer qu’elles, me manquent énormément.
Et il n’y a rien à faire, Noël, continue et continuera d’accompagner le souvenir d’un triste anniversaire. Comment fait-on lorsqu’un deuil et une fête tombent à la même période ? Comment peut-on se réjouir de l’un sans être peiné de l’autre ?
S’il n’y avait mes parents, je partirais sans doute deux jours à l’étranger. Deux jours loin d’ici pour créer de nouveaux beaux souvenirs…
Gâter son entourage serait une bonne parade à cette déprime de Noël… Ah ? Oh ? Volontiers. Ok.
Faire plaisir.
En gros dans les 7 semaines à venir, essayer de me focaliser sur comment apporter un peu de bonheur aux autres et par là même arrêter de penser à tout ce qui a vilainement tendance à nourrir mon vague à l’âme.
Très bien. Je vais me concentrer là-dessus.