Truth & Vanity Fair

Publié le 10 novembre 2013 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
Hello mes petites bulles!
Comme je vous le disais dans mes précédents billets concernant ce magazine, Vanity Fair est un beau magazine plein d'articles intéressants, longs et fouillés. Ce n'est donc pas surprenant que je m'y sois abonnée pour un an, afin de pouvoir vous parler de ce numéro et des suivants :) En parlant de ça, on y va? :)
On démarre avec les stars!
En premier lieu, on retrouve Raphael Personnaz au Quai d'Orsay! En effet, l'acteur incarnera un conseiller de Dominique de Villepin (joué par Thierry Lhermitte) dans le film Quai D'Orsay. Dans cette page, il nous parle du tournage et notamment de la salle du Conseil de Sécurité de l'ONU dans laquelle il a tourné quelques scènes, notamment celle, émouvante et poignante, du discours de Dominique de Villepin dans lequel il annonce que la France ne participera pas à la guerre en Irak. Au Quai D'Orsay, en revanche, l'atmosphère est plus studieuse sous les dorures. Raphel nous explique que le réalisateur, Tavernier, a vraiment le sens du détail, du protocoles, jusque dans les costumes et qu'il a fait loger les acteurs dans un hôtel devant l'ONU où de vrais diplomates descendent afin de s'immerger complètement. Ca me donne très envie de voir le film, pas vous? :) 
Pendant ce temps, on nous parle aussi de la série House of Cards! Elle cartonne et il faut dire qu'elle est réalisée par l'excellent David Fincher. Lassé d'Hollywood, qui ne lui permet plus de faire les films qu'il aime, il s'est tourné vers la télévision, plus créative. Il a ainsi pu développer les différentes facettes de son personnage principal, incarné par Kevin Spacey, que le réalisateur voulait absolument, quitte à ne pas faire la série sans lui. Il a également recruté un jeune scénariste au CV impressionnant, Pack Beauregard Willmont. Il a ensuite fallu vendre le projet aux chaînes et c'est Netflix, "le géant de la télévision à la demande" qui a été choisi, notamment grâce à sa volonté d'acheter deux saisons d'un coup, sans demander le tournage d'un pilote. Et en plus de ca, la chaine ne diffuse pas la série au rythme d'un épisode par semaine mais a mis l'intégralité de la première saison en ligne afin de laisser à l'internaute la choix de son rythme de "consommation". Je n'ai pas encore regardé cette série mais je n'ai lu que des commentaires élogieux la concernant. Vous confirmez? 




Ensuite, la photographe Shirin Neshat nous parle de Nathalie Portman: elle nous confie qu'elle l'a vue pour la première fois au festival de la Mostra de Venise, en tant que jury, car le film Black Swan était en compétition ; elle l'a trouvée digne, humble et très simple :) Elles ont ensuite travaillé ensemble pour Dior, l'actrice l'ayant spécialement sollicitée et l'équipe du tournage a ensuite dîné dans la maison des parents de Nathalie, dans la convivialité et la tolérance, islam (Shirin) et judaïsme (Nathalie) se mêlant sans encombre. Un joli portrait de la star, que l'on découvre ainsi sous un nouvel angle.Plus loin, quelques lignes sont consacrées à l'actrice Dianna Agron! Et j'ai appris plus de choses sur elle dans ce petit pavé que dans certains dossiers qui lui sont consacrés :) On nous révèle par exemple que Dianna a choisi de quitter Glee définitivement après la mort de Cory Monteith et que ses parents sont des immigrés russes (et ont décidé, pour mieux s'intégrer d'abandonner le "sky" de leur nom Agronsky, donc, quand ils sont arrivés aux Etats Unis). Elle a également réalisé un court métrage et pourrait bien continuer dans cette voie :) Ca me fait penser que je n'ai toujours pas vu Malavita, dans lequel elle incarne la fille du mafieux De Niro, très portée sur la bagarre ;) 




On a ensuite Roman Polanski, qui revient sur son parcours, sa vie et ses déboires dans les pages de Vanity Fair. Sa famille a été décimée dans les camps de concentration nazis, il y a perdu sa maman et son papa ; cela ne lui empêche pas de faire des études de cinéma et d'enchanter la critique avec Répulsion, Cul de Sac et Le Bal des Vampires. Il connaîtra l'une des plus grandes tragédies de sa vie, quand son amoureuse, Sharon Tate, enceinte à ce moment là, est tuée avec des amis dans leur chalet de Gsaadt : pour en rajouter, il sera suspecté par la police et les média de ne pas être étranger à la tuerie et sa réputation en sera sérieusement écornée. En plus du cinéma, qui lui réussit plutôt bien, il va se lancer dans la photographie avec talent mais c'est encore une fois la crise, car il va avoir une relation sexuelle pas vraiment consentie avec l'un de ses jeunes modèles Samantha Geimer, 13 ans à l'époque, qui va tout d'abord porter plainte puis se rétracter pour trouver un compromis à l'amiable : il faut dire que le traitement médiatique n'est bien sûr pas favorable à Polanski et la jeune fille est elle aussi éclaboussée par l'affaire et le vit mal. En attendant, il va faire 42 jours de prison et connaître les "difficultés" de la vie carcérale et surtout sa violence; une fois l'affaire réglée, il rentrera à Paris, son film Le Pianiste remportera tout sur son passage, en 2002. Mais les ennuis ne s'arrêteront pas, car le réalisateur sera de nouveau arrêté pour cette affaire à Gstaad et assigné à résidence. Cela ne l'empêche par d'avoir une actualité, comma la sortie de son film La Vénus à la Fourrure avec sa compagne Emmanuel Seigner dans l'un des rôles principaux.
Puis, Marisa Bruni Tadeshi nous ouvre les portes de sa maison au Cap Nègre. La maman de Carla Bruni en profite pour nous parler longuement de son gendre Nicolas Sarkozy et de sa vie au bord de la mer, qui a très souvent mêlé farniente et politique, dans cette maison qui a gardé son style des années 30, avec notamment des tomettes au sol. Elle nous confie que la sécurité y a été très renforcée et qu'il est même impossible de piquer une tête à proximité de la bâtisse sans se faire chasser par des gardes. Marisa nous explique que Nicolas Sarkozy a pris naturellement la place de l'homme de la maison, et notamment celle de son mari disparu, Virginio et qu'il aime la cuisine italienne, regarder des DVD, se baigner, allumer des feux de cheminée mais également "étudier des dossiers". Notre ancien président aimait également profiter de la présence des médias pour se mettre en scène et sortir dans le village sous les crépitements de flashs! Il rencontrait des personnages politiques internationaux de premier plan au Cap Nègre, comme Tony Blair, Jacques Chirac, Louis Borloo ou NKM. Marisa nous parle aussi de son enfance, de son passé de grande musicienne, de son mariage avec Virginio qui n'était pourtant au départ pas approuvée par les parents de ce dernier  (elle n'était qu'une "bourgeoise" et ne faisait pas partie de la noblesse), d'autant qu'ils ont longtemps vécu ensemble sans se marier, ce qui choquait les moeurs de l'époque. On nous rappelle également que Carla est le fruit d'une aventure amoureuse de Marisa, son papa n'étant pas Virginio mais Maurizio Remmert.

De la même manière, Clémence Poésy qui est décidément partout ces temps-ci, est mise en lumière dans les pages de ce Vanity Fair. On nous dit qu'elle est l'incarnation de la française, stylée, élégante mais discrète et qu'elle peur être partout : dans des séries comme Gossip Girl ou comme Tunnel (deux univers déjà complètement différents), sur les planches (dans la pièce Je Danse Toujours) ou encore aux premiers rangs des défilés et tout ça, autant aux Etats Unis qu'en Angleterre, où elle est presque plus (re)connue qu'en France. On nous parle aussi de son côté joyeux et bout-en-train! Personnellement, je ne sais pas pourquoi, mais elle me fait beaucoup penser à Claire Danes. Ce doit être à cause de la ressemblance physique et son rôle de flic dans Tunnel ; espérons que la série marche aussi bien qu'Homeland en tout cas! :) Enfin, dans les dernières pages du magazine, Etienne Daho joue au jeu des questions réponses. Il nous dit qu'il sait très bien cerner les gens, qu'il fait aveuglément confiance à son instinct, et qu'il adore le gros mot "salope" ^^ Il aime boire et écouter de la musique pour se détendre mais estime qu'une trop grande intimité peut nuire à un couple. Il adore également De Funès, qu'il voit comme "un génie français" et espère que son succès va durer :)


Et les faits de société?
Dans la page consacrée à l'Info futile, on apprend que le hashtag #WTF a été utilisé la première fois le 9 avril 2006 sur Twitter alors que #FF, c'était le 16 janvier 2009 :) Mais aussi que le vrai prénom de Barbie est Barbara Milicent Roberts et que Django Reinhardt a inventé le jazz manouche avec trois doigts ayant été "mutilé dans l'incendie de sa roulotte". Entre autres!
Vanity Fair nous présente ensuite du Clooney du Vatican. Non pas question d'acteur hollywoodien mais du secrétaire particulier du pape Benoît XVI et de son successeur François, Georg Gänwein. Lui qui n'a de cesse de dire que son rôle est de subvenir aux besoins du souverain pontife, d'effectuer pour lui un travail administratif dans la plus grande discrétion est pourtant adulé pour..sa beauté. Pas très catholique tout ça n'est-ce pas? Il reçoit donc des lettres d'amour, des compliments et s'il s'en est amusé un temps, il aimerait maintenant que l'"on prenne conscience du fond sous la soutane". Qui a dit il y a un double sens dans cette phrase? Sinon, on nous apprend que jeune, il aimait le sport et arborer les cheveux longs et aujourd'hui encore, il aime faire du ski de temps en temps sur son temps libre. Plus intéressant, Georg est devenu le secrétaire de Joseph Ratzinger avant son arrivée au Vatican et l'a donc suivi dans sa sainte ascension. Il a été impliqué dans l'affaire du Vatileaks, certains considérant que c'est de sa faute si le majordome du Pape a pu avoir accès à certains documents et  les diffuser :ce serait en fait une espèce de complot fomenté par l'ancien secrétaire de Benoît XVI, qui n'a pas supporté d'être évincé par Georg. Mais le pape lui renouvelle sa confiance et le nomme même Préfet de la Maison Pontificale et archevêque, avant de démissionner, afin de lui assurer une place sûre avant son départ. Aujourd'hui, il est toujours aux petits soins de Benoît XIV mais également au service de François, même si celui-ci a choisi de ne pas habiter dans les appartements papaux et donc de ses passer de l'aide de Georg sur certains points. Il s'en passe des choses au Vatican, hein? 

Terminons avec la mode!
Vanity Fair souhaite rendre hommage à Pierre Cardin, qu'elle estime injustement oublié. Le créateur interviewé nous dit qu'il a toujours créé ses modèles pour les femmes de la rue et non pour les "élégantes" ; mais il était en même très exigeant car il n'aimait pas trop que ses clientes demandent des retouches : elles devaient s'adapter à ses vêtements! Comme tous les grands couturiers, il avait sa muse et la sienne s'appelait Maryse Gaspard : elle nous dit que Cardin lui a tout appris du métier de mannequin et quand ils se déplaçaient à l'étranger, les chefs d'Etat (Gandhi par exemple) les accueillaient comme des princes. La journaliste Claude Brouet disait de lui, dans les années 50 qu'il avait un incroyable sens de la coupe : n'est-il pas à l'origine du tailleur Bar, modèle iconique de la maison Dior, quand il travaillait pour cette maison au début de sa carrière? C'est sa fameuse robe bulle qui le met sur orbite mais son aussi son flair, qui le fait s'intéresser à l'Asie, à ses clientes japonaises et chinoises. Très inventif et un brin futuriste, il a toujours mis un point d'honneur sur la structure de ses vêtements et pouvait trouver l'inspiration dans n'importe quoi, comme un meuble! Il a également été le premier couturier à "présenter une collection de prêt à porter au Printemps" et à accorder des licences aux pays étrangers pour délocaliser la production. On nous rappelle aussi que à une époque, Cardin proposait des vêtements, des meubles mais aussi de la nourriture! Mais il s'intéresse aussi à l'immobilier et à la musique et au théâtre.

Jolies photos!

Photos shootées par Mario Testino dans différentes fêtes newyorkaises :) 
Je vous laisse pour aujourd'hui! Je vous fais des bisous, on se retrouve très vite :)