Avec François Hollande, la France a épousé une ombre
Publié Par Jerome Dubus, le 10 novembre 2013 dans PolitiqueEst-il temps pour François Hollande de démissionner et d’abréger un quinquennat désastreux ?
Par Jérôme Dubus.
Jamais l’impression d’une telle chute n’a été aussi forte : ceci est dû d’une part aux mauvais choix effectués par les socialistes qui ont mené une campagne présidentielle totalement démagogique mais également à la personnalité de François Hollande, incapable de trancher, incapable de décider, incapable de choisir.
Les Français ont bien senti cette faiblesse pendant la campagne présidentielle : l’élection du président actuel s’est faite par défaut, sans aucun enthousiasme et avec beaucoup de résignation.
Dans l’exercice du pouvoir, les défauts de l’élu du 6 mai 2012 apparaissent de manière criante.
Résultat : une majorité éclatée ; une économie délabrée ; une autorité laminée.
- Une majorité éclatée : il n’y a plus de majorité dans ce pays. Le Front de Gauche votera contre le budget 2014 et Jean-Luc Mélenchon n’a pas de mots assez durs pour le »capitaine de pédalo ». Quant aux Verts, ils ont inventé le subtil concept de participation sans soutien : pour combien de temps ? Depuis le Programme commun de 1972, la gauche n’a jamais retravaillé sérieusement à un projet : elle le paie cash aujourd’hui !
- Une économie délabrée : François Hollande a cassé la croissance en pratiquant un matraquage fiscal sans précédent sur les ménages et les entreprises. Ce sont près de 55 milliards de prélèvements obligatoires qui ont été ajoutés depuis 18 mois sur ceux déjà existants et trop élevés. La « jacquerie fiscale » actuelle ne relève pas du fantasme : elle souligne simplement le décalage entre la majorité du peuple français et un pouvoir totalement déconnecté des réalités.
Malgré cet « assommoir » fiscal, le déficit a continué de déraper ainsi que l’endettement. Résultat : l’économie française est au bord de la rupture.
- Une autorité laminée : François Hollande n’a jamais été réputé pour sa capacité de décision. N’ayant jamais exercé de responsabilités ministérielles, il aurait pu se révéler dans l’adversité comme le firent aux Etats-Unis Ronald Reagan ou Bill Clinton, simples gouverneurs d’Etat avant de devenir président. Nous avons plutôt hérité d’un Jimmy Carter « à la française » : faible, hésitant, indécis, chahuté sans réagir, allant même jusqu’à ridiculiser la France devant une jeune fille kosovare !
Le quinquennat hollande s’achève déjà pour les Français : la paralysie est là et l’impopularité également.
François Hollande se grandirait en abrégeant au plus vite cette funeste expérience.
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