J'ai fait ce choix parmi la sélection car j'avais bien aimé "Ce que je sais de Vera Candida".
C'est à nouveau une histoire de femme. Une femme écrivaine qui revient sur sa jeunesse, sa douloureuse rupture avec sa famille (un père alcoolique et réservé, une mère tyrannique et bigote, une sœur handicapée mentalement suite à un accident), ses débuts en littérature, les rencontres qui ont orientées sa vie.
L'écriture est fluide, facile mais particulière. On sent que chaque mot n'est pas là par hasard. L'utilisation de la ponctuation est assez originale également, les phrases peuvent être très longues mais cela ne m'a pas gênée.
Elle rencontre un écrivain séducteur qui l'aide pour publier son premier roman, leur relation est complexe, ses prix prohibitif. Il reste une énigme pour le lecteur.
Comment se libère t'on de l'histoire familiale ? Celle de Maria Cristina est lourde et la psychothérapie par l'écriture (je le ressens comme cela) ne lui apporte pas de réel soulagement.
La vie de Maria Cristina faite de joies et de moments difficiles est marquée à jamais par l'éducation de ses parents. Pourra t elle sauver son neveu des mêmes traumatismes ?
Le livre aborde donc des thèmes forts comme la libération des femmes, les rapports familiaux, mais aussi le rapport à l'écriture.
Le parcours de redemption de cette femme qui se qualifie de "vilaine soeur" donne un sens à sa vie et à son écriture.
J'avais préféré Vera Candida, je n'ai pas retrouvé la même magie mais ce roman est tout de même intéressant.
Je n'ai pas lu les autres critiques des participants au match de rentrée littéraire (pour ne pas m'influencer mais j'y vais maintemant) mais en suivant les liens du blog, vous pourrez les trouver.
Merci Olivier, notre correspondant pour cette aventure.