D’une humeur tout à fait charmante et radieuse cette semaine ! Pas une seule fois je n’ai eu sans raison réellement fondée les nerfs à fleur de peau, mais non absolument pas.
Je me suis disputée comme un chiffonnier au sport, j’ai failli quitter le terrain -les larmes au bord des yeux- et puis l’énervement est passé presque aussi vite qu’il était arrivé sans que je comprenne ni pourquoi ni comment j’en étais arrivée aussi vite à un tel point de colère et de tension.
Je ne me suis pas reconnue et j’en ai eu honte une bonne partie de la nuit. Enfin, cette mésaventure semble digérée des deux côtés, mais j’ai un peu la trouille que cela se reproduise. Ce dont évidemment je n’ai pas du tout envie.
Pourquoi est-ce que cela se reproduirait-il allez vous me demander ?
Parce que, comme une bonne une nouille qui se respecte, je persévère à me coucher bien trop tard par rapport à mes limites et mes besoins en sommeil. Enfin, en adulte civilisée ça ne devrait tout de même pas m’autoriser à sortir aussi facilement les griffes.
On dirait qu’il y a tout un tas de sujets sur lesquels je deviens susceptible et qui me hérisse facilement le poil. En particulier lorsque j’ai l’impression -justifiée ou non- d’être prise de haut et traitée avec condescendance. Je crois qu’il n’y a rien que je déteste autant que cette forme de mépris bienveillant. Pouha.
Bref, ne pas se faire marcher sur les pieds ok, mais si je pouvais éviter de me mettre dans tous mes états de façon quasi hystérique ça m’arrangerait pas mal. Promis, la prochaine fois que je sens le lait prêt à bouillir, je respire profondément, je fais un petit tour au frais si c’est possible et je garde mon calme…