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Jim Harrison – The Golden Window (2009)

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Jim Harrison – The Golden Window (2009)J’espère définir ma vie, ce qu’il en reste,
Par des migrations, au sud et au nord avec les oiseaux
Loin de la fièvre métallique des horloges,
Le soi fixant l’horloge et disant « Je dois faire cela".
Je ne vois pas le temps sur la langue de la rivière
Dans l’air frais du matin, l’odeur fermentée
De la végétation, la poussière sur les parois du canyon,
Les hirondelles plongeant vers l’eau vive parfumée.

*

I hope to define my life, whatever is left,
by migrations, south and north with the birds
and far from the metallic fever of clocks,
the self staring at the clock saying, "I must do this."
I can’t tell the time on the tongue of the river
in the cool morning air, the smell of the ferment
of greenery, the dust off the canyon’s rock walls,
the swallows swooping above the scent of raw water.

***

Jim Harrison (né en 1937)A la recherche des petits dieux (In Search of Small Gods, 2009)



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