L’auteur principal, Rob Jackson, professeur à la Tufts University School of Medicine a examiné, avec son équipe, un grand nombre de ces protéines produites en cadence dans les cellules qui composent l’horloge circadienne chez la mouche Drosophile. L’auteur rappelle que la mouche est un modèle de recherche exceptionnel car elle partage, avec les humains de nombreux composants moléculaires impliqués dans le processus circadien. Les chercheurs sont parvenus à prélever chez la mouche, à différents moments du cycle circadien, les ARN messagers (ARNm), qui portent des
1 pic pour le métabolisme, 1 pic pour la croissance cellulaire : Leur analyse constate que les protéines impliquées dans les fonctions métaboliques marquent un pic de production au cours de la journée, tandis que les protéines nécessaires à la croissance cellulaire montrent un pic de production au cours de la nuit.
En identifiant les moments précis de production des protéines dans les cellules de l’horloge et leurs fonctions, les chercheurs vont pouvoir mieux comprendre comment l’horloge circadienne régule les processus biologiques de l’organisme et comment un dérèglement de ces processus entraîne des maladies et des troubles psychiatriques.
Source: PLoS Biol doi:10.1371/journal.pbio.1001703 Translational Profiling of Clock Cells Reveals Circadianly Synchronized Protein Synthesis