Résumé :Meurtre dans une église... Une femme nue, rasée, intérieurement explosée... Sur son crâne, des papillons, vivants... un message codé, gravé dans la pierre... la menace de fléaux...Le mythe de l'Apocalypse et ses multitudes de victimes deviendra-t-il réalité ?C'est ce que le commissaire Sharko tentera d'empêcher, par tous les moyens, au cours d'une enquête plus qu'éprouvante. Un voyage dangereux, en compagnie d'une enfant médium, qui l'emportera vers les confins de la folie et du macabre...Critique : Même si cette enquête est en réalité la deuxième du commissaire Sharko, j'ai malheureusement lu d'autres livres de Franck Thilliez et des enquêtes de l'inspecteur Sharko qui se sont passées après celle-ci : j'avais donc des données que je n'étais pas sensée connaître... Cela ne m'a pourtant pas dérangé, même si, du coup, le coup de théâtre final m'était déjà connu. Cela prouve aussi que Franck Thilliez sait captiver le lecteur avec une grande habileté. Une superbe enquête du commissaire Sharko qui nous emmène aux tréfonds de l'âme humaine et des détraqués qui agissent dans l'ombre. Pour cette enquête, le commissaire Sharko seconde le commissaire Del Piero car le drame ayant touché sa famille lui a fait commettre une bavure... Cela n'empêchera pas celui-ci de partir en solo et effectuer ses investigations en suivant son instinct et sans, toutefois, prévenir ses collègues... Une très belle enquête, coup de théâtre, sur coup de théâtre. J'ai trouvé malgré tout que l'écriture de Franck Thilliez s'est améliorer avec le temps, même si cette histoire est très bien écrite.Extrait :Une autre porte, dans le hall circulaire, protégeait l'entrée d'une gueule caverneuse. J'y plongeai un oeil. Le long d'un escalier en colimaçon, les parois s'endeuillaient de pulsations violettes. Du fond de ce puits de ténèbres émanait la curieuse respiration de lampes à lumière noire. Elles devaient être là, sous la terre... Il allait falloir affronter la multitude des araignées et je n'avais, pour me rassurer, que cette moiteur infernale, qui coulait du creux de mes paumes jusqu'aux rigueurs froides de mon arme.Bonne lecture