A la rencontre d'Anam Kawashima

C'est lors de son concert en France, le jeudi 3 ocotbre aux 3 arts que j'ai pu rencontrer et interviewer la talentueuse Anam Kawashima.
- Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?Je suis Anam et je viens du Japon. Je suis musicienne.J'ai commencé à jouer dans un major à l'âge de 20 ans puis j'ai chanté en duo. J'ai joué ainsi pendant 8 huit ans. En 2009, je suis tombée enceinte, c'est à partir de cette date que j'ai joué en solo.

- Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre votre carrière en solo ?Mon père était un grand musicien et il est mort pendant que je jouais dans le duo. J'ai alors commencé à me dire que j'aimerai chanter comme mon père et chanter les chansons de mon père. Cela n'était pas possible si je continuais à chanter en duo.De plus, j'étais toujours avec l'autre musicienne, on vivait ensemble et on faisait tout ensemble. Je trouve que cela faisait un peu comme si nous étions marié. J'ai donc voulu prendre de la distance avec cela. Quand je fus enceinte, je me suis dit que c'était le moment propice pour changer cela.J'étais à Tokyo et je suis partie pour Osaka. - Pouvez-vous nous parler de votre univers musical ?Depuis que j'étais toute petite, j'entendais mon père chanter et cela m'a beaucoup influençait. Quand je fus adolescente, je ne pensais pas faire de la musique. Je voulais que les gens me comprennent et sachent que j'avais envie de faire des choses. Je me sui alors dit que le chat me permettrait de faire cela. J'écoutais de la pop comme Prince.Mon univers est donc composé de la folk de mon père et de la pop que j'écoutais. - Vous êtes déjà venu en France, quelles ont été vos impressions lors de ces voyages ?Quand je suis venue la première fois, j'avais 7 ans et je suis venue avec ma mère. Je ne connaissais rien à la France ni au français. Cela n'a donc pas été très agréable pour moi d'autant plus qu'il pleuvait tout le temps.Mais finalement quand je suis retourné au Japon, je me suis dit que j'aimerai redécouvrir la France.  Je voulais essayer d'avoir plus d'interactions avec les gens et de comprendre davantage le français.Paris ressemble beaucoup à Kyoto car ce sont des capitales et des vieilles villes. On peut y voir des vieux bâtiments avec des nouvelles choses. J'aime cela. J'aime beaucoup Kyoto. Cela m'a aidé à ma réconcilier avec Paris. Quand je viens à Paris, j'ai le cœur qui bat fort. - Votre musique s'adresse-t-elle plutôt à un public japonais ou international ?J'aimerai exporter ma musique au maximum. Je rêve de jouer dans beaucoup d'endroits. Je viens de finir une tournée de 3 mois en Europe. La France est le dernier pays dans lequel je me produit. Je retourne bientôt au Japon. Je regrette de ne pas parler toutes les langues des pays que j'ai traversé. Quand je fais de la musique, j'ai envie de la communiquer aux gens mais le fait que je ne parle pas la langue cela bloque un peu.Une fois que je serai retourné au Japon, je vais essayer d'apprendre des langues.- Quelles sont vos impressions après votre tournée en Europe ?Les européens sont plus directs que les japonais.Dès que les personnes pensent que c'est bien, elles applaudissent de suite. Les japonais ne sont pas très démonstratifs même s'ils pensent que c'est bien, ils regardent en silence. Je ne peux donc pas savoir s'ils ont apprécié ou pas. Quand je tweete, je pose donc la question car je doute à chaque fois.- Comment vous sentez-vous avant votre concert de ce soir ?C'est le dernier soir de ma tournée. je veux tout donner et j'espère que les gens aimeront ce que je vais faire.- Avez-vous des projets et un message ?Mon 3ème album est sorti en juin  dernier. J'ai essayé de relié les pays asiatiques à travers ce dernier. C'est pourquoi, je l'ai enregistré à Shanghai. Des musiciens chinois y ont participé. Je voudrais que le prochain soit encore plus international et réunisse plusieurs continents. Je voudrais revenir cette année mais comme cela va être un peu juste, je pense revenir l'année prochaine.

Je remercie beaucoup Anam Kawashima pour le temps qu'elle m'a accordé et pour sa gentillesse.