Rappelons que Mikhail Aldachine est l’un des réalisateurs post-soviétiques les plus illustres.
Son film le plus remarquable est certainement l’histoire de Noel (la naissance du petit jésus). Le film fut réalisé dans les années 90 dans un style naïf et pur. C’est un véritable message d’espoir pour tous ceux qui sont dans une situation difficile et pour donc les contemporains d’alors.
Son dernier film, l’immortel, a reçu le grand prix du festival du film d’animation russe de Souzdal en février dernier. C’est un conte du Daguestan, cette république de Russie si riche en peuples et culture. C’est l’histoire d’un homme, qui révolté à la mort d’un de ses amis, part en quête du pays où l’on ne meurt pas. Etre mortel c’est être condamné à la solitude du deuil, il n’en veut pas. Mais être immortel ce n’est ce pas non plus une solitude plus forte encore?
Le Kelé: Le Kélé c’est un esprit malin de la mythologie Tchouktche. (1988)
Poums: (1989)
Le chasseur (1991):
L’autre coté (1993):
Noel (1996):
Boukachki: les petites bêtes (2002):
Sur Ivan Dourak (2004):
L’immortel (2012):
Curieusement la rétrospective oubliait le film Putch de 1991. Peut être parce qu’il n’était pas vraiment pour les enfants (et probablement interdit aux moins de dix-huit ans car il représente des hommes politiques décédés).
Manquait également l’épisode 41 d’Optimus Mundus, consacré aux Tsars et réalisé en 1998. Mais lui n’est pas sur internet c’est d’ailleurs un film assez rare fait pour le 850 anniversaire de Moscou.