Parenthood // Saison 5. Episode 7. Speaking of Baggage.
La semaine dernière, j’avais retrouvé le Parenthood que j’aime et cette semaine encore la série m’a offert ce que j’attends de la part de la série. C’est là que je me rends
compte qu’il fallait cinq épisodes à Jason Katims pour réellement s’imprégner de ses personnages et des intrigues qu’il a voulu donner à chacun d’eux pour enfin faire réellement décoller la
saison. Parenthood nous plonge cette semaine dans le quotidien de plus ou moins tous les couples de personnages de la série avec beaucoup de tendresse et d’émotions. Disons que
la série a toujours réussi sa plongée avec réalisme. C’est même l’une des forces de cette série. Le centre de cet épisode est bien évidemment le dîner familial dans le jardin de la maison des
Braverman. Ce genre de dîner est rare dans Parenthood mais c’est toujours un élément utilisé avec beaucoup de finesse. C’est judicieux de nous rappeler de temps
en temps que tout ce beau monde est aussi une belle et grande famille. Le dîner en lui-même est rempli de discussions en tout genre sur l’état de la vie de tout le monde et notamment de Camille
et Zeek. Camille va partir en Italie mais l’a pas invité Zeek à la rejoindre.
C’est quelque chose d’assez touchant dans le sens où Parenthood aurait très bien pu faire les choses de façon différente : Zeek et Camille vont en Italie et puis l’on en parle
plus, ils reviennent et leur couple est plus soudé que jamais. Le fait qu’ils soient séparé permet de faire la même chose mais de voir comment Zeek va réagir. Car mine de rien, Zeek aime Camille
et même si leur amour s’est parfois un peu perdu, globalement il reste là enfoui au plus profond de l’être de chacun. Le baiser qu’ils vont échangé en est le témoin. Même si Zeek se sent déçu de
ne pas avoir été invité à rejoindre Camille en Italie, je pense que cela sera l’occasion de voir comment Zeek peut s’en sortir sans elle également. Notamment car au fond, Camille a toujours été
là pour s’occuper de lui (l’alarme est symbolique à la fin de l’épisode). L’épisode s’intéresse également au couple Joel et Julia. Cette dernière n’arrive plus à s’épanouir dans sa vie de couple
et ça, c’est quelque chose que l’on a déjà pu voir précédemment mais je dois avouer que je ne suis pas un grand fan d’Ed. C’est un personnage pas très intéressant et qui n’apporte pas de bonnes
choses autour de Julia. Enfin, c’est ce que cette dernière pense.
La nouvelle demande en mariage de Ryan n’était pas aussi touchante que la première mais elle m’a tout de même ému aux larmes. Je sais je suis faible mais je ne sais pas résister aux scènes de ce
genre là. C’est tellement beau. La vraie faiblesse de cet épisode ce n’est pas pour autant Drew. Même si je ne suis pas fan de son histoire d’amour avec Natalie, je pense qu’il y a réellement de
quoi faire maintenant. Il ne reste plus qu’à attendre de voir ce qu’il va ressortir de cette histoire, notamment après une relation sexuelle. J’aimerais bien que Drew n’ait pas réussi à trouver
chez Natalie ce qu’il cherche réellement. Il a beau l’aimer, je sens qu’il y a une anguille sous roche. Ce serait trop facile de créer que des couples qui fonctionne tout de suite. Et puis il y a
Sarah et Hank. Ca c’est quelque chose que je ne comprendrais jamais mais bon, je pense qu’il faut laisser du temps à la série. Parenthood nous délivre ici son meilleur (avec un
peu de médiocre mais bon, je garde tout de même un bon souvenir).
Note : 8/10. En bref, du bon Parenthood.