Invité vendredi 8 novembre de la matinale de RFI, le Premier secrétaire Harlem Désir a renouvelé avec force son soutien à la politique menée par le gouvernement, et refusé «la banalisation du racisme décomplexé».
La Commission européenne a critiqué la politique de l'Allemagne, fondée principalement sur les exportations, et bénéficiant d'excédents commerciaux. Pour Harlem Désir, il s'agit là de la reconnaissance de ce que dit la gauche depuis longtemps déjà : la sortie de la crise ne pourra se faire tant que d'importantes différences divisent Europe du Nord et Europe du Sud.
Ainsi, un débat a lieu actuellement afin d'augmenter les salaires, notamment en Allemagne, et d'avoir un salaire minimum européen, mais aussi pour réorienter la construction européenne vers la priorité aux investissements, à la croissance et l'emploi des jeunes.
Pour Harlem Désir :
On ne peut pas régler le problème de la récession en Europe du Sud par plus d'austérité, il faut le régler par un meilleur équilibre en Europe et par la solidarité avec ceux qui sont aujourd'hui confrontés à la crise.
Harlem Désir appelle «la gauche à faire bloc autour de nos réalisations concrètes»
Le Premier secrétaire a évoqué la nécessité d'un «sursaut» face à la situation difficile que connaît le pays et au «climat idéologique populiste» actuel.
Il a rappelé les différentes actions du Gouvernement en faveur de l'emploi et de la croissance, avant de déclarer :
Il faut que nous assumions la politique que nous menons parce que c'est une politique de redressement du pays, redressement productif, économique mais c'est aussi une politique de préparation de l'avenir et de justice sociale.
Harlem Désir a également dénoncé l'attitude «d'une droite qui joue l'échec de la gauche» et appelle à refuser «ceux qui en fait parient sur l'échec de la France».
Refuser la «banalisation du racisme décomplexé»
Suite aux différents propos racistes ayant visé notamment la garde des Sceaux Christiane Taubira, le Premier secrétaire a dénoncé «un climat très malsain avec une libération de la parole raciste», dont les réseaux sociaux peuvent se faire l'écho.
Et de conclure :
Je demande que l'on refuse cette banalisation du racisme décomplexé.
Harlem Desir «Je regrette cette notation de... par rfi
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