Une première reconnaissance européenne pour la nationalité oligarchique

Publié le 08 novembre 2013 par Bravepatrie

Le gouvernement britannique annonce un programme de visas spéciaux à destination des élites économiques pour le début de l’année 2014. La décision est saluée à l’unanimité par la race des seigneurs, qui regrette toutefois que les autres membres de l’Union Européenne traînent les pieds.

La ministre de l’Intérieur britannique Theresa May a annoncé cette semaine le lancement d’un « super adventure club » de l’immigration, dont les membres triés sur le volet pourront accéder au territoire insulaire sans subir les petites contrariétés rencontrées par le commun noir des mortels.
Ouvert dans un premier temps à 100 personnalités du monde des affaires, le service offrira un support individuel et la délivrance immédiate de visas personnalisés en fonction des besoins de chacun.
Pour Madame May, ce programme « permet d’établir des règles d’entrée sur le territoire réellement compétitives et s’adaptant aux besoins innovants des vecteurs de croissance globaux, tout en maintenant la sécurité de nos frontières ».

La personnalisation de la loi en fonction du revenu de l’intéressé plutôt que de sa nationalité ou de son pays de résidence n’est pas chose nouvelle. Il ne s’agissait cependant jusqu’alors que de petits arrangements au cas par cas, jamais officialisés.
« C’est un état de fait, » déclare sous le sceau de l’anonymat Bernard T., une personnalité du monde des affaires. « Il n’y a cependant pas de jurisprudence reconnue, ce qui peut entraîner un certain ressentiment et des remarques blessantes de la part d’une population qui ne connaît pas nos spécificités culturelles. »
En leur accordant des droits spéciaux, l’initiative britannique permet donc pour la première fois d’officialiser la supériorité des entrepreneurs sur les membres moins productifs de la société, et reconnaît de fait une nationalité oligarchique.

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Plus jamais ça ! Il faut mettre fin à l’indignité pour les travailleurs étrangers.

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Plus jamais ça ! Il faut mettre fin à l’indignité pour les travailleurs étrangers.

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Plus jamais ça ! Il faut mettre fin à l’indignité pour les travailleurs étrangers.

Les autres membres de l’Union Européenne n’entendent toutefois pas se laisser subtiliser sous le nez les travailleurs temporaires à forte valeur ajoutée, en particulier en temps de crise.
A Bercy, M. Moscovici a déjà pris acte : « En tant que terre d’accueil, la France ne peut pas se permettre de laisser attendre à ses frontières des personnes brillantes. Nous ne voyons aucune raison pour laquelle le statut économique devrait entraver l’esprit d’entreprise. »
Les services du ministère de l’Economie confirment ainsi plancher sur une grande loi progressiste qui permettrait à chacun de venir exercer ses talents de créateur de croissance. Le cadre législatif actuel serait dépoussiéré — « c’est vachement compliqué, vous savez, on ne peut pas tout remettre à plat pour tout le monde, mais un ou deux amendements seront probablement suffisants dans un premier temps » explique-t-on au coin de la machine à café.
Le son de cloche est le même au parlement, où Karine Berger (PS, circonscription de l’école de Chicago) s’est écriée « I’M IN ! » en s’épongeant discrètement l’entrejambe.

A l’instar des Roms, les Oligarques souhaitent à terme se faire accorder par l’Europe le statut de minorité persécutée. Cela devrait permettre la mise en place par les Etats de programme spéciaux qui leur seraient destinés : scolarisation adaptée, zones d’hébergement réservées, etc.