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A Raleigh, c'est un leader confiant qui a pris la parole certain qu'une étape décisive venait d'être franchie. Obama s'est vraiment installé en tête plaçant Hillary Clinton dans la position de la tenace qui crée la division.
Le discours d'Obama à Raleigh était celui d'une Convention ayant la tâche d'investir son candidat. Il a pacifié les questions internes et s'est adressé à tous les Américains.
Il faut dire que la victoire a dépassé les prévisions d'écart en Caroline du Nord quand au même moment la victoire d'Hillary Clinton en Indiana reposait sur une marge la plus minime possible.
Le service de sécurité en fin de réunion en Caroline du Nord était très présent, manifestement tendu, comme s'il exprimait la conscience que le candidat venait de franchir une étape majeure dans sa désignation définitive pour la finale.
Le plateau derrière le candidat connaissait une sur-représentation de la middle class blanche.
L'ambiance était à l'offensive. Bref, tout à l'opposé de l'ambiance de l'autre camp où il fallait sauver les apparences.
Un camp dont il ressort que désormais l'enjeu est celui de réorganiser les primaires de la Floride et du Michigan.
Mais, le 6 mai, par la comparaison des deux conditions de victoires, va peser très lourd dans le climat général des prochains jours.