Est-ce qu’un journaliste peut se rabattre sur son droit de liberté de presse afin de tenir des propos qui tenus par un simple citoyen serait punissables ?
Il semble que la réponse à cette question soit oui alors que lentement en lisant le dernier article du journaliste Patrick Lagacé de La Presse je me suis souvenu de ce cas ou un citoyen ( LesMagouilleurs.com) qui sur son blogue mettait des jugements rendus contre des Policiers et policières en déontologie s’est fait poursuivre pour diffamation par la Sûreté du Québec.
Évidement le site Internet du pauvre citoyen n’avait pas le luxe d’avoir 1/100 000 de chances d’avoir autant de lecteur que M. Lagacé mais reste que la Surêté du Québec à tiré vite sur le messager.
Regardons à l’aide de l’article de M. Lagacé le concept juridique de la diffamation:
Prise 1: Si la Sûreté du Québec était un corps de police talentueux, si la SQ n’était pas une police politique
Prise 2: Parce que quelqu’un, dans ce corps de police, a ouvert sa grande gueule.
Prise 3: C’est absolument scandaleux. C’est de l’amateurisme carabiné et criminel.
Prise 4:La théorie, c’est que la SQ a prévenu le politique que Michel Arsenault, poids lourd syndical, politique et économique, était sous écoute. Une sorte de geste de bienveillance à l’égard du gouvernement.
Prise 5: Alors, qui a parlé, au gouvernement de Jean Charest ? Qui a fait savoir à Arsenault qu’il était sous écoute? Nous ne le saurons pas. Parce que la SQ est une police d’amateurs, parce que la SQ est une police incompétente.
Prise 6: Ainsi va la vie qui va à la SQ, police politique, qui jamais ne mordra ses maîtres.
Prise 7: Des fois, je me demande si les grands boss de la SQ ont dans leurs dossiers des photos d’officiels du PQ et du PLQ dans des positions compromettantes, avec des chèvres.
Prise 8: la SQ ne se fait pas écoeurer pour ses manquements ; la police n’écoeure pas le politique pour ses crosses.
L’article complet de M. Lagacé: Cliquer ici
Et si demain un simple citoyen tenait en ligne le même genre de propos ?