Photographie © Musée du Louvre-Lens / Philippe Chancel
Le fait que la culture participait au développement économique n’est pas un fait nouveau. Par contre, une récente étude d’Ernst&Young pour le compte de France créative, nouvelle plateforme regroupant les acteurs des industries culturelles et créatives (Adami, Snep et Sacem pour la musique, Procirep pour le cinéma et la télévision, Fesac pour le spectacle vivant etc)situe le chiffre d’affaires direct des industries culturelles et créatives (ICC) à 61,4 milliards d’euros en France soit devant l’automobile 60,4 milliards (oui bon en même temps, le secteur est en crise) et le luxe à 52,5 milliards (et là c’est une surprise).
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C’est effectivement une excellente nouvelle. Même si tous les acteurs culturels n’apprécieront peut-être pas être mis dans le même lot que les discothèques (qui paient des droits SACEM et alimentent l’industrie musicale), il faut reconnaître que cette étude apporte un poids considérable à la justification de demande de subvention de certaines structures. Rappelons-nous que le secteur automobile aussi est subventionné en France.
Ce que l’étude ne dit pas, par contre, est le rapport en chiffres d’affaires et subventions. Je me fais un peu l’avocat du diable, mais tant qu’à justifier la place de la culture dans le développement économique, autant aller jusqu’au bout que ce soit pour les industries culturelles et créatives ou les autres secteurs d’activité étudiés. La surprise en ce cas pourrait être totale.