Arrow // Saison 2. Episode 5. League Of Assassins.
Nous voici en face de ce qui est certainement le meilleur épisode de la saison 2 pour le moment. Ce que je trouve de plutôt bien ficelé dans cet épisode c’est le fait que tout ce qui tourne
autour de Black Canary fonctionne à merveille. Surtout que Sara est un personnage réellement intéressant aussi bien d’un point de vue de l’histoire que d’un point de vue plus émotionnel. Ce que
Arrow a toujours réussi à faire c’est construire son histoire autour de secrets que les personnages peuvent garder. Cela passe notamment par Oliver et Sara qui gardent des
secrets et ne les révèlent pas à Diggle et Felicity alors que les quatre tentent de protéger les Lance de la vérité. Le fait que les secrets construisent la série est une très bonne chose car
cela permet aussi de relancer les intrigues avec des révélations, des faces à faces, etc. Je ne demandais pas mieux de la part de Arrow. « League of
Assassins » était passionnant du début à la fin car il cherche à étayer tout ce qu’il raconte et à faire les choses bien en mêlant action et émotion. Le face à face entre Sara et
son père est certainement l’un de mes moments préférés de l’épisode.
Je ne sais pas trop pourquoi mais c’est le genre de moments qui forgent l’identité d’une série à mon humble avis. Cela permet de donner du cachet à l’aspect émotionnel des personnages. La Ligue
des Assassins veut donc mettre la main sur Black Canary et cela ne sera pas de la tarte. Le fait que Malcolm Merlyn soit impliqué dans l’histoire permet de rassembler tout un tas de choses de la
série en un seul point et je dois avouer que cela me plait tout particulièrement. L’épisode permet également d’injecter un peu d’action dans l’épisode. Les rebondissements donnent un rythme c’est
certain mais les scènes d’action permettent de démontrer à quel point la série sait faire les choses de façon plutôt intelligente. Par ailleurs, l’épisode prouve au travers de Laurel qu’il
souhaite également jouer avec les émotions des téléspectateurs. En effet, son petit discours sur le fait que tout le monde semble la laisser tomber à un moment ou à un autre était assez touchant
mais le problème c’est que le personnage de Laurel en lui-même n’est pas ce qu’il y a de plus finaud. Disons que c’est une fille un peu niaise.
Note : 7/10. En bref, un solide épisode mêlant tout les bons ingrédients de Arrow.