Mon rôle (si tant est soit que j'en ai un) étant quand même, il me semble, de vous parler le plus possibles, d'artistes peu connus et peu médiatisés, rien ne me fait plus plaisir que de vous parler sur ce blog d'artistes dont on parle ( encore?) peu sur les médias traditionnels, a fortiori lorsque ces artistes sont dans le genre que je préfère, la chanson française...
Mais évidemment, car je ne peux pas rester éternellement sur Ferré et Brassens, ces 3 artistes en question la dépoussièrerent pas mal cette chanson française que d'aucuns jugent ringarde et sclérosée, et nous propose des projets, chacun dans leurs genre, bien modernes et bien emballants :
1. Toma; Chez moi
Je ne suis pas sur que vous vous en souvez, même si vous suivez très sérieusement mon blog, mais une de mes toutes premières itw que j'ai faire en tant que blogeur, c'était avec le chanteur Toma, un artiste dont j'avais adoré ses deux premiers singles, et à qui j'avais pris le temps de lui poser quelques questions et accessoirement d'écrire tout le bien que je pensais de lui .
Je garde donc une attention et une affection tout particulière avec l'artiste, et forcément, plus d'un an après cette renconre, j'ai été ravi de voir que Toma avait sorti son un nouvel album (en fait son second, mais le premier, "Identités" etait passé un peu inaperçu) le 28 octobre dernier, un album qui s'intitule "Chez moi" Et c'est peu de dire qu'on est content d'y être dans son Chez luià Toma, tant c'est acceuillant et plein d'émotions diverses et variées.
"Chez moi" remplit en effet toutes les promesses des deux premiers singles, "Les batisseurs de France" et "dans mes yeux", et dans cet album de 12 titres, Toma nous confirme que c'est un artiste sincère et généreux qui a mis beaucoup de lui dans ce disque sur lequel il bosse depuis presque 5 ans. Les compos mettent bien en valeur son timbre de voix particulièrement accrocheur et toutes les influences qu'il a parfaitement digéré.
En effet, comme je le disais déjà l'an passé,Toma possède des influences diverses, et les met ici superbement en valeur: chanson française superbement arrangée, reggae discret ou ambiances désertiques à la Ennio Moriconne, il porte en lui les stigmates d’une ouverture musicale tous azimuts qui attire un public de plus en plus large. Si tous les morceaux séduisent, j'ai particulièrement retenu, Rendez vous, un duo explosif avec Féfé, "Je n'aime que toi", une chanson d'amour un peu misanthrope, "Perdu dans le ciel", très belle ballade sentimentale, et enfin aussi et surtout, ce très beau morceau "Sur la lune", ritournelle envoutante et qui nous fait réver d'un autre ailleurs, un morceau que je vous offre de suite :
2. Le Coz; Paradis
Contrairement à Toma, Le Coz n'a pas encore enregistré d'album complet, mais simplement un EP de 4 titres présenté à la presse et aux professionnels du disque de convaincre du potentiel du bonhomme. Et personnellement, pour ma part, je suis largement convaincu!!! Coz possède un vrai univers, d'où on sent évidemment quelques influences manifestes (le CP parle de Mano Solo et Jean Louis Aubert, je verrais plus du Michel Berger, Julien Rappeneau et évidemment Jacques Higelin, une de ses idoles, dont il reprend d'ailleurs en dernier morceau le fameux et déjanté "Champagne".: Le Coz fait de la variété, au sens le plus noble du terme, c'est à dire, accessible, populaire, légère, sincère et réaliste.
Car il faut dire que Le Coz sait parfaitement trousser des mélodies entêtantes et de paroles ciselées, prononcées de sa voix chaude, mélancolique et pleine de fougue. Dans son premier EP, Le Coz plante le décor et rentre en scène : Il se résout dans ‘Hasta la Vista’ à laisser une idylle s’échapper, charmant en amant persévérant, même quand l’espoir le quitte. Dans ‘Salomé’, il chante sa fille qui se réveille, dont la beauté recèle le salut du monde.
Et dans le premier morceau de l'EP, mon préféré des 4, ‘Paradis’, il nous prouve qu'en étant amoureux maladroit, il peut toucher et nous faire danser en même temps. La preuve en 4 minutes chrono:
3. Hildebrandt