20 000 mégawatts sous les mers

Publié le 07 novembre 2013 par Pwrlovers @pwrlovers

Un professeur de génie mécanique à l’Institut Polytechnique de Worcester, David Olinger, veut utiliser des cerfs-volants sous-marins pour faire tourner un générateur électrique. D’innombrables courants océaniques pourraient être mis à contribution, sans compter les flux de marée. Le chercheur cite comme exemple un courant marin au large de la Floride, dans le golfe du Mexique, dont il estime la puissance à 20 gigawatts, soit environ 10 centrales nucléaires.

Des cerfs-volants sous-marins pourraient produire de l’électricité en abondance. Pour l’instant, le chercheur cherche encore comment !

Son laboratoire a déjà développé des systèmes de cerf-volant, mais destinés à tourner dans le ciel et non sous la mer. Ils sont bon marché et capables d’alimenter des pompes à eau par exemple.

Pour passer cette fois-ci sous la surface de la mer, il utilise les mêmes modèles mathématiques, qui permettent de prévoir les trajectoires et la puissance générée par les cerfs-volants. Il peut simuler les différentes tailles et les longueurs des câbles qui les retiendront non pas aux fonds marins, mais à des plates-formes flottantes, un peu comparables à celles qui sont utilisées pour l’extraction du pétrôle.

Mais les cerfs-volants doivent d’abord faire la preuve de leurs avantages par rapport à des turbines marines fixes. Pour David Olinger cela ne fait pas de doute : les générateurs peuvent être plus petits, car les cerfs-volants se déplacent de trois à cinq fois plus vite que le courant. En dessinant des 8, ils amplifient ainsi considérablement la puissance de sortie, qui pourrait être jusqu’à 64 fois supérieure à celles d’une turbine de taille comparable.
Remonter à la source :

Looking for tomorrow’s power source? Go fly a (underwater) kite