Et c’est à TV Mag, le supplément du Figaro qu’elle a accordé cette primeur. Elle répond ainsi face à la saga de la rentrée où des critiques parfois très dures ont été proférées à l’encontre de l’animatrice de Jusqu’ici tout va bien.
Elle explique ainsi se sentir « aussi bien que possible dans le contexte d’une émission qui va mieux et qui doit maintenant élargir son audience ». Balayant ainsi les commentaires fustigeant l’émission d’échec, elle prend pour exemple d’autres programmes qui ont également mis du temps à s’installer : « C’est toujours très long d’installer un nouveau programme. C à vous , présenté par Alessandra Sublet, Midi en France avec Laurent Boyer, Est-ce que ça marche? (…) En télé comme ailleurs, les miracles sont rares. Il faut du temps et du travail ».
Déclarant ne jamais avoir baissé les bras, elle s’étonne cependant de l’acharnement médiatique à son encontre : « Je ne m’attendais pas à beaucoup de tendresse, mais c’est vrai qu’il y a eu un déferlement incroyable contre moi. Je m’appelle Sophia Aram, pas Bachar El Assad! Sur le blog de Jean-Marc Morandini, je suis tombée par hasard sur un commentaire d’un anonyme qui écrivait: «Cette radasse, si elle passe sous un camion, je ne bougerai pas pour la ramasser!». Depuis, j’ai interdit à mon fils de taper mon nom sur Internet ». Elle poursuit cependant en confirmant que la critique doit exister : « On peut se poser la question de ma légitimité, mais le faire avant que l’émission n’ait commencé, c’était quand même un peu pousser. Je suis lucide sur le chemin qu’il me reste à parcourir et je sais que j’ai encore du boulot pour y arriver ».
Pas abattue, elle ponctue son entretien en concluant : « Je ne suis pas du genre à me défiler devant la difficulté. Je gagnerai peut-être ou pas. L’important, c’est de se battre ».
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