D’après une étude de l’Université de Cincinnatti, la puberté chez les fillettes blanches se déclencherait plus tôt en raison du phénomène d’obésité.
Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue spécialisée Pediatrics. Ces recherches ont été menés par une équipe de chercheurs dirigés par le Docteur Frank Biro, de la division de médecine de l’adolescence à l’hôpital des enfants de Cincinnati (Ohio).
Les auteurs de l’étude ont examiné 1 239 filles dans des cliniques dans la région de San Francisco, à Cincinnati et à New York pour déterminer le début de leur puberté. Ils ont ainsi mesuré le développement de leur poitrine et l’impact de ce phénomène sur l’indice de masse corporelle, et ce, selon l’origine ethnique. Les participantes étaient âgées de 6 à 8 ans au début des recherches et ont été suivies régulièrement de 2004 à 2011.
Ils ont alors constaté que les âges respectifs de l’apparition de la puberté indiquée par le développement de la poitrine variaient selon l’origine ethnique, bien sûr, mais aussi selon l’indice de masse corporel et le lieu géographique. Si le développement des seins commence chez les blanches à l’âge médian de 9,7 ans, c’est-à-dire plus tardivement que chez les fillettes noires et hispaniques (respectivement 8,8 ans et 9,3 ans), c’est malgré tout plus tôt qu’observé jusqu’à présent.
Les scientifiques se sont aperçus que cette apparition de la puberté était liée à un Indice de Masse Corporelle plus élevé que la moyenne.
Cette puberté précoce peut provoquer chez les jeunes filles un sentiment de dépression, un échec scolaire mais elle peut aussi accroître l’obésité, l’hypertension artérielle et des cancers du sein et des ovaires.