Quand dès le premier mois d'école, vous avez déjà quatre professeurs qui se contredisent.On nous avait prévenu de ne pas nous étonner si on entendait des sons de cloches différents en fonction des intervenants. Effectivement, chaque professeur fait du journalisme à sa façon.
C'est à qui met des guillemets à la place de l'italique ou de l'italique à la place des guillemets ; à qui réarrange les citations pour qu'elles sonnent bien dans le texte (sans trahir l'interviewé) ; à qui impose les [...] pour signaler une coupure dans la citation originale ; à qui aime les textes poétiques factuels ; à qui aime les textes poétiques littéraires ; à qui n'aime pas les textes poétiques ; etc.
Points communs. Je crois bien que tous détestent les adverbes. Tous affirment ne pas détenir l'unique façon de faire du journalisme. Tous nous encouragent à apprendre les règles puis à tester les nôtres.
Après on dira que les écoles ça formate... En tout cas, pas la faute des profs.