Batman Arkham… Deux titres d’une incroyable justesse et cohérence concernant le Bat-univers. Rocksteady a réalisé un travail incroyable. Oui, sauf que cette suite, ou plutôt cette préquel, vu qu’elle se déroule avant Arkham Asylum, est développé par Warner Montreal, Rocksteady travaillant sur un prochain inconnu ( Batman Next-Gen ?)… Est-ce que l’ultime épisode current-gen sera réussi ?
Recherche Batman, mort ou vif mais mort c’est mieux.
Le mot « Origins » du titre implique un retour dans le passé, mais si on pense remonter aux origines de la chauve-souris, la réalité est autrement. On retrouve un Batman plus jeune, traqué par la Police qui le prend pour un terroriste, mais pas moins expérimenté au combat. La veille de Noël, il retrouve sa tête mise à prix (50 millions quand même) par Black mask, et évidemment, ça va rameuter tout un tas de bad guy bien connus : DeathStroke, Killer Croc, le Pingouin, FireFly… Mais le Joker, alors inconnu de Batman, vient compliquer la tâche du Crusader, en se révélant bien plus impliqué qu’il n’y parait…
On l’aura compris, si Arkham City jouait la carte du fan-service avec beaucoup de personnages, Arkham Origins enfonce le clou en rajoutant encore plus de bat-vilains. Certains étant évidemment plus imposant que d’autres, il est dommage d’en voir certains totalement inexploité.
L’histoire de BAO reste dans les clous en proposant suffisamment de rebondissement pour nous maintenir en haleine jusqu’au bout sans nous ennuyer, pour peu qu’on ne soit pas réfractaire à l’univers du Chevalier Noir.
Batman Arkham City +
Warner Montreal a fait son possible pour restituer l’excellence des précédents épisodes, à défaut d’une prise totale de risque. En effet, le gameplay reste le même que celui d’Arkham City, avec quelques ajouts mineurs ici et là, mais le connaisseur retrouvera ses marques en 2 minutes. Si quelques gadgets sont nouveaux, certains sont les mêmes que dans Arkham City, avec un léger « reskin ». Warner Montreal fait donc un gros copier-coller de 80% du gameplay, MAIS, est-ce réellement un problème au vu du très bon niveau de celui ci ? Pour ma part, ce ne m’a pas posé de soucis, de plus que quelques ajouts sont les bienvenus comme la possibilité de voyager presque instantanément à travers la carte via la BatWing (sans la piloter par contre…), ou les scènes de crimes à résoudre particulièrement bien fichues.
La carte, encore plus grande que précédemment, offre énormément de challenges et missions secondaires en plus de la quête principale. On regrettera que Gotham City ne soit peuplé que de gredins…. J’espère que les versions futures, sur PS4 et Xbox One proposeront un véritable open-world. En parlant de bad-guys, on retrouve les mêmes variations connus (armés ou pas, avec bouclier, matraque éléctrique…), et des petits nouveaux, comme les experts en arts martiaux, qui démanderont d’user de contres et contre-attaques.
Le fan appréciera pouvoir accéder à la Batcave dans laquelle vous pourrez vous entrainer et écouter les sages conseils d’Alfred, dont on appréciera un rôle plus étoffé.
Un long solo et un multi qui fait le job
On l’a vu, le solo est long, avec beaucoup de quêtes annexes, et, chose nouvelle (pour changer…), le multijoueur fait son apparition. Totalement dispensable, il met en place le gang de Bane contre le gang du Joker devant prendre des points de contrôle dans des maps.Ils ont accès à des armes et peuvent se battre au corps à corps. Aléatoirement, la partie choisira deux joueurs pour jouer Batman et/ou Robin qui devront … éliminer les gangs on l’aura deviner. Dispensable donc mais relativement sympathique sur lequel on passera quelques temps pour revenir sur les parties + du solo.
La réalisation toujours au top
Warner reprend les lignes directrices des précédents opus pour BAO pour le gameplay, mais également pour la réalisation. On reste en terrain connu avec une patte artistique soignée et fourmillant de détails sous un Gotham enneigé. On note des baisses de framerate lors des survols de Gotham, qui ont été apparemment corrigées avec un récent patch. La bande son reste toujours excellente et ce malgré l’absence remarquée de Pierre Hatet dans le rôle du Joker, remplacé au pied levé par Stéphane Ronchewski, le doubleur de Heath Ledger dans The Dark Knight, qui reste tout à fait honorable.
La mise en scène est également soignée et bien pêchue malgré un manque de prise de risque encore une fois.
- Enorme contenu
- Réalisation toujours très soignée
- Encore plus de Gotham
- Les scènes de crimes
- Les nouveautés par rapport à Arkham City?
- Des personnages sous exploités
Notes Techniques
GRAPHISMES
BANDE-SON
GAMEPLAY
DURÉE DE VIE
88TRÈS BON !!
Résumé : Batman Arkham Origins est un bon Batman qui reste malgré tout sans surprise. On y retrouve cependant toutes les qualités des anciens épisodes, et sa saveur toujours aussi délectable. La boucle est bouclée et Batman Arkham est l'une des licences les plus réussie de cette génération... en attendant plus pour la suivante !
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