Il paraîtrait...

jeudi 7 novembre 2013

- que selon une enquête, 80% des français s’estiment bons en orthographe. C’est beau, l’auto-estimation, l’auto-évaluation, l’auto-appréciation. C’est même magnifique. C’est souvent faux, voire totalement faux, mais l’essentiel est que le cerveau se convainque lui-même. Pour preuve, ou contre-preuve, sur 8000 étudiants ayant passé les tests, seulement la moitié avaient un niveau correct. A moins qu’ils n’aient pas été interrogés pendant l’enquête. Bémols à tous les sondages, l'étude du panel, et le calcul du degré, au degré près, de la subjectivité qui rend toute réponse légèrement erronée, sans oublier la prise en compte de l’idée que se fera la personne interrogée du jugement de celui qui l’interroge. Donc, les sondages sont fallacieux et plain de francé se croive bond en ortograve alors que pas. A la fin des fins, le fin du fin n’est-il pas de définir le fin mot, quelle que soit l’histoire ?
- que le 31 janvier 2012, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, François Hollande s'est exprimé devant une assemblée de présidents de clubs de foot et a promis qu’il n’y aurait pas d’augmentation d’impôt sur les clubs sportifs. Pour preuve, ou contre-preuve, la taxe à 75% est arrivée. Alors, un, ce n’est pas gentil de ressortir les vieilles vidéos, et pourtant c’est ce qu’une chaine de télé a fait. Qui d’entre nous n’a jamais dit ou fait de conneries qu’on n’aimerait pas voir réapparaître ? Et, deux, n’a-t-on pas le droit de changer d’avis ? Même si on a promis ? Ne peut-on pas considérer que promettre n’est pas jurer ni encore moins signer et qu’il n’y a que les imbéciles qui affirment que les vieilles vidéos sont truquées quand ils ne changent pas d’avis ? A la fin des fins, le fin du fin n’est-il pas de définir le fin mot, quelle que soit l’histoire ?
- qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Est-ce que De Musset pensait vraiment qu’il fallait boire jusqu’au bout de toutes les nuits ou maîtrisait-il mieux que ça la métaphore et son propos était-il plus large ? On ne le saura jamais sauf à se décider pour un point de vue. Pour preuve, ou contre-preuve, une étude menée aux Etats-Unis vient de démontrer que plus le verre est large, plus sa couleur contraste avec l’alcool qu’il contient et plus il est tenu à la main, plus le buveur boit. Conclusion et conseils, si on veut être raisonnable, verre étroit de la même couleur que l’alcool, et verre qu’on posera le plus souvent possible sur la table. Si on ne veut pas être raisonnable, on sait aussi quoi faire. A la fin des fins, le fin du fin n’est-il pas de définir le fin mot, quelle que soit l’histoire ?