Maintenue en vente libre, la cigarette électronique n’a pas le statut de médicament

Le Parlement Européen n’autorise pas la vente des e-cigarettes en pharmacie uniquement

Pharmacie et cigarette électronique

La Commission Européenne voulait que la cigarette électronique soit considérée comme un médicament. Conséquence pour les vapoteurs ? L’impossibilité de trouver son e-liquide ou sa cigarette Ego en vente libre. Mais l’amendement a été rejeté et l’e-cigarette n’entrera pas sous le sévère régime des médicaments, qui sont soumis à des règles strictes. Les utilisateurs de cigarettes électroniques pourront continuer à se fournir chez les buralistes ou dans les magasins spécialisés.

Les lois qui s’appliquent à la cigarette électronique

Certaines lois demeurent. Par exemple, il est encore possible de vapoter dans les lieux publics. De plus, la vente des e-cigarettes et e-liquides aux mineurs reste interdite, tout comme la publicité. Ce qui va changer ? L’interdiction aux mineurs sera étendue à toute l’Europe. Ces produits devront disposer d’une notice de mise en garde, afin de prévenir des éventuels effets sur la santé. S’il est avéré que la cigarette électronique ne contient ni goudron, ni particules solides, il a tout de même été jugé nécessaire de rendre explicite le contenu des e-liquides, qu’ingèrent les vapoteurs.

Le débat de la cigarette électronique en vente libre : et le tabac dans tout ça ?

Il est légitime s’interroger sur les mérites de la cigarette électronique, alors qu’il est admis qu’elle n’est pas 100% inoffensive. Néanmoins, la vraie question est de savoir pourquoi le tabac, dont la dangerosité est avérée, reste aussi facilement disponible sur le marché. Le Parlement Européen a tout de même débattu à propos des cigarettes aromatisées. Un projet de loi vise à les interdire d’ici à huit ans, car elles seraient plus attractives pour les jeunes.