Sons of Anarchy // Saison 6. Episode 9. John 8:32.
Il y avait quelque chose d’assez étrange dans cet épisode de Sons of Anarchy. En effet, tout débutait de façon assez calme, avec quelques faces à faces. D’un côté entre Jax et
Tara et de l’autre entre Nero et Gemma. J’ai surtout adoré le face à face entre Nero et Gemma qui permet de faire ressortir toute la hargne de Gemma. Mais ce parallèle permet également de faire
un parallèle avec les situations des deux femmes. Tara veut tout faire pour que ses enfants quittent Charming et Gemma va vouloir tout faire pour que le contraire se passe. Du coup, cet épisode
était assez étrange, jouant énormément avec le talent du casting et des scénaristes. Les dialogues sont jouissifs pour certains, plus posés pour d’autres. Je pense notamment à la scène entre
Gemma et Margaret qui était parfaite. On ne sait pas vraiment ce que Gemma veut mais en tout cas cela fonctionne à merveille. Margaret n’est pas suffisamment forte dans le plan de Tara.
D’ailleurs, même Wendy n’était pas assez forte pour tenir la pression. Au fond, on se rend compte que du coup, il n’y a que Tara qui est capable de faire face à l’adversité et aux autres (comme
Gemma ou encore Jax).
Par ailleurs, ce que j’aime bien chez Gemma c’est le fait qu’elle démontre tout au long de l’épisode qu’elle n’est pas une femme qui compte se laisser faire du coup, cela fonctionne à merveille.
Et puis Gemma va se confesser, démontrer qu’elle peut parfois être une femme blessée.
“I didn’t kill him, but I knew it had to be done… I gave my blessing for Clay to kill John Teller. I’ve never told that to anyone, including my son.”
Cela permet de voir que Gemma a changé au travers des épisodes et des saisons, qu’elle n’est plus du tout la même femme. Depuis son viol au début de la saison 2 les choses ont changé. Du coup, le
fait qu’elle dise la vérité à Nero permet de voir que finalement ce couple fonctionne très bien. Jimmy Smits a petit à petit pris de l’assurance. Ce que je remarque avec cet
acteur c’est qu’il lui faut du temps pour s’imprégner de son rôle. Il était bien meilleur à la fin de la saison 3 de Dexter qu’au début par exemple. C’est la même chose avec
Sons of Anarchy.
Note : 8/10. En bref, une introspection sur les personnages particulièrement soignée.