Dans ce roman policier, l'auteur qui connait bien les rouages de la politique et des cercle d'influence s'amuse à imaginer une intrigue autour d'une ministre de guache appelée au gouvernement par un president de droite fraichement élu (« un gadget gauchiste du Président qui préfère ses adversaires à ses amis ... ») ... Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existés est purement fortuite ! L'ancien président du perchoir ne cite pas de nom à part le sien ; Il se met en scène dans le livre, à propos d'un tableau qu'il avait fait restaurer au Palais Bourbon, montrant Jaurès à la tribune de la Chambre face à Clemenceau. Et une huissière de dire en parlant de lui : « Lui, au moins, l'aime, ce palais ». Sans les noms, le mecteur reconnait quand même quelques personnages : le député de l'Essonne, grand collectionneur de montres, la candidate recallé au deuxième tour, les éléphants du parti d'opposition, etc.
L'histoire est construite autour de Claire Brégançon, secrétaire d'État chargée de la Rénovation de l'État ; Elle découvre les rouages de la politique et les nécessités de jouer ave l'influence et le pouvoir. Jean-Louis Debré baigne dans la politique par son histoire familiale ; Fils d'un ancien Premier Ministre et frère d'un député, Jean-Louis Debré a lui même occupé les postes de député, ministre de l'intérieur, maire, Président de l'Assemblée nationale et aujourd'hui celui de Président du Conseil constitutionnel. Magistrat (diplomé de l'École nationale de la magistrature) il a été juge d'instruction à Paris, notamment responsable d'un cabinet d'instruction spécialisé dans la délinquance économique et chargé d'un cabinet d'instruction spécialisé dans la criminalité organisée et le terrorisme. François JEANNE-BEYLOT