Le danger ne vient pas uniquement de la Terre ou de son système solaire (l’impact avec un astéroïde étant l’éventualité qui ressort la plus dans les écrans). L’univers extrasolaire est un haut lieu de danger.
Lorsqu’une étoile est en fin de vie, suivant sa taille et son type, elle explose en supernova en propulsant des quantités d’énergies colossales.
Si un tel évènement se produit, même à plusieurs dizaines d’années lumières, cela pourrait avoir des effets sur les corps célestes environnants, par conséquent notre planète se verrait bombardée de rayons cosmiques (des noyaux atomiques projetés à la vitesse de la lumière) qui auraient pour effet principal de détruire la couche d’ozone. Ils déclencheraient des réactions chimiques conduisant à la formation de monoxyde d’azote, premier polluant atmosphérique et surtout destructeur de cette couche protectrice.
En outre cette perte d’ozone laisserait le passage aux rayons ultraviolets extrêmement dangereux pour les espèces terrestres : lésions oculaires, cancers de la peau, éradication du plancton océanique…Sans parler d’autres conséquences néfastes comme une importante baisse des températures de surface.
Le risque est faible certes, mais pas nul. La destruction de la Terre par l’explosion d’une supernova est tout à fait possible.
Voici une étoile potentiellement dangereuse et à surveiller : T Pyxidis est un ensemble de 2 étoiles gravitant autour d’un même barycentre, un binôme constitué d’une simple étoile telle le Soleil et d’une naine blanche, à 3260 années-lumière. Ce système ne restera pas dans cet état de stabilité jusqu’à sa mort. Son explosion engendrée risque de gravement endommager la Terre et ce malgré la distance qui nous sépare. L’explosion générera une force équivalant à l’explosion de 20 milliards de milliards de milliards de mégatonnes de TNT, difficile de s’imaginer ce que cela représente.
En tout cas, les 3260 années-lumière de distance n’y feront pas grand-chose et ne suffiront pas à protéger la planète bleue.
Mais si la catastrophe a bien lieu, ce sera dans une dizaine de millions d’années, de quoi de pas trop s’inquiéter… Mais si c’est pour dans quelques jours ou quelques mois, pas d’affolement ! Nous avons 3260 années pour trouver une solution, de quoi nous donner un bon répit.