Pour ceux qui suivent un peu mon blog, vous avez du comprendre facilement que je suis assez fasciné par ce qu’on appelle l’URBEX, c’est à dire l’exploration urbaine.
Le principe est simple : il s’agit de s’introduire dans des bâtiments ou des structures contemporains mais totalement à l’abandon. Je dis ‘contemporains » car sinon généralement ça s’appelle un site touristique. Ici on parle de bâtiment tels que des hôpitaux, des bâtiments industriels, des maisons, des palais … ou encore des parcs d’attractions par exemple.
Au delà des aspects purement visuel et graphique, ces lieux ont un intérêt sociologique : ils sont les témoins d’une époque où tout va très vite, où on consomme plus qu’il ne faudrait, où on manque de logements et pourtant on laisse des bâtiments se délabrer sans rien faire … une époque où arrive à créer un paradoxe original et effrayant : on vit au beau milieu de nos propres vestiges.
Bref, je vais vous épargner des trop longs discours plus ou moins philosophiques.
J’en avais donc rêvé depuis un moment et mon arrivée sur Barcelone m’a permise de concrétiser cela.
Pourquoi ? Tout simplement parce que pour faire ce genre d’aventure, il est fortement déconseillé d’être seul pour des raisons évidentes de sécurité … et puis aussi parce que c’est beaucoup moins drôle.
Or ici j’ai trouvé un camarade de jeu pour me lancer !
Je remercie et salut donc au passage mon pote Antoine G, c’est lui que vous apercevrez sur la vidéo.
Ce premier « Destination URBEX » est consacré à un aquaparc (c’est un peu comme aquasplash si vous voulez) qui a ouvert ses portes au début des années 90 dans la ville de Sitges, à 45 minutes de RER de Barcelone. L’histoire de ce parc est un peu obscure : il n’aura été ouvert au public que seulement deux ans, il a fermé ses portes a priori pour des raisons économiques mais la mort d’un jeune garçon dans un bassin pourrait aussi en être la cause. Toujours est-il que depuis toutes ces années, le parc n’a jamais été détruit et tous les projets de ré-habilitations sont tombés à l’eau …
Le Disco Paradis de son vrai nom (y’a peut être une erreur marketing aussi : ça fait nom de boite de nuit et en plus y’a aucun dino dans le parc. SIC) est maintenant le paradis des joueurs de airsoft et des graffeurs.
Toutes ces photos vous ont mis l’eau à la bouche ?!
Et bien ce n’est que le début car vous pourrez en découvrir des dizaines d’autres sur ma fan page Facebook.
Et bien entendu tout cela méritait une vidéo, c’est parti pour l’aventure !
Enjoy.