L'agence Providence (la bien nommée) enquête sur un casse revendiqué par des écolos. Paul, envoyé sur les lieux, découvre que ces activistes ne sont pas aussi inoffensifs qu'ils le paraissent. Commence une enquête aux quatre coins du monde par deux agents, Paul et Kerry. Au programme : écologie radicale qui préconise la limitation de l'homme par la recréation d'un prédateur, virus en voyage, complot international contre la pauvreté... On passe de rebondissement en rebondissement. Les pistes fleurissent ; nos enquêteurs ont du flair. Mais à un moment, je ne sais pas trop si c'est au milieu du roman ou plus loin, j'ai trouvé que c'était trop. Trop d'intuitions qui se concrétisaient, trop de hasards favorables. Et une fin décevante, rapide.
Bref, l'idée de départ était très chouette mais s’essouffle devant nos héros aux airs de super-héros. Cependant, le roman pose des questions intéressantes sur ce qu'est l'écologie et permet de réfléchir sur ses fondements et ses orientations.Magazine Culture
"Le premier thriller écolo" écrit par Jean-Christophe Rufin avait su m'accrocher dès les premières pages. J'étais intriguée par ce casse dans un labo polonais. J'ai eu envie d'en savoir plus sur ce médecin, ex-agent secret. Quel noir dessein nourrissait donc le commanditaire du vol ? Que faire avec le virus du choléra ? ça sentait l'histoire catastrophe et l'épidémie mondiale... Eh bien, il ne s'agissait pas vraiment et pas uniquement de ça.