Credit: jurasy via Shutterstock
D'abord on a défini la mort par l'arrêt cardiaque. Conception dépassé depuis longtemps : le cœur redémarre dans, en-dehors ou même dans un autre corps.La mort cérébrale ? Les chercheurs ont bien du mal à la définir. Après un accident, le corps en état de mort cérébral mais sous respirateur guérit de ses blessures. Et quelquefois... le mort se réveille. Avec des capacités mentales parfois proche du néant, mais est-il pour autant mort ?
Bien qu'en mort cérébrale, le cerveau contient encore des cellules vivantes comme le reste du corps. Certaines de ces cellules (peau-os) restent actives des mois après un arrêt cardiaque. Elles se mettent en mode anaérobique et n'ont plus besoin d'oxygène.
Si on définit la mort de la personne par la mort de toutes les cellules du corps, que penser de la chenille ? La quasi totalité de ses cellules "se suicident" pour laisser place à son futur corps de papillon. En particulier les cellules de son cerveau...
Voici l'article de Dick Teresi qui m'a inspiré la question d'actu. Il fait le tour des interrogations sur l'instant de la mort. http://www.salon.com/2012/03/18/the_evolution_of_death/ Il est en anglais, mais l'effort est récompensé.
Vous pouvez aussi le lire en italien ici
Un article du nouvelObs qui parle du bouquin de Dick Teresi "The Undead"