Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Publié le 06 novembre 2013 par Opapilles
Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN proposent : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.
L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.


De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info