Jeudi dernier, Andrew Bynum a foulé le parquet pour la première fois en compétition depuis le 21 mai 2012. Entre temps, il a changé deux fois d’équipe, passant des Lakers aux Cavaliers via Philadelphia, et il a subi deux arthroscopies, une sur chaque genou. Logiquement, le staff des Cavs a opté pour une reprise en douceur : 7 minutes de jeu pour la reprise contre Brooklyn, puis 10 face à Charlotte et encore 10 face à Minnesota, après être resté sur le banc lors du troisième match.
Pas grand-chose, donc, mais suffisamment pour un joueur qui connaît bien son corps pour savoir que celui-ci ne sera plus jamais le même. Il a ainsi admis récemment qu’il n’était plus aussi explosif qu’auparavant.
« Je ne pense pas que ça revienne. Ça signifie que je dois davantage m’appuyer sur mes déplacements et ma technique plutôt que sur mes qualités athlétiques. »
A 26 ans, Bynum a rejoint Cleveland pour fournir de la densité dans la raquette, aux côtés d’Anderson Varejao, Tristan Thompson et Anthony Bennett. Seuls les deux premiers cités donnent pour l’instant satisfaction. Bennett, premier choix de la dernière draft , n’a pas encore inscrit un seul panier chez les pros.
Bynum, bien sûr, a une excuse, celle de sa longue absence, mais les Cavs se sont tout de même montrés prudents : son contrat (24 millions de dollars sur deux ans) n’est garanti que pour la première année. Pas encore d’inquiétude, donc, mais il est clair que pour l’ancien prodige de LA, le temps passé sur le banc semble particulièrement long.