The Blacklist // Saison 1. Episode 7. Frederick Barnes.
Bob Greenblatt, le grand patron de NBC a récemment parlé du fait que NBC était une chaine qui innove et je me demande où est-ce qu’il voit cette
innovation. Certes, The Blacklist est beaucoup plus originale que beaucoup des séries que l’on voit actuellement mais elle repose sur un adage très classique et notamment celui
de Person of Interest, le succès de CBS. Du coup, je me demande vraiment ce qu’il appelle innovation et prise de risque, quand l’on voit que The Blacklist n’a
rien de la prise de risques. Bien au contraire, c’est une série qui est pile poil calibrée pour fonctionner les networks. Mais The Blacklist est aussi une série qui connait des
hauts et des bas. Certains épisodes sont peut-être un peu trop prévisibles, notamment car l’on sent qu’il n’y a pas forcément de recherche de surprises ou encore de développement de l’intrigue
sous jacente de la saison (le passé de Red, la véritable identité du mari de Liz, etc.). L’épisode précédent s’était intéressé de très près au mari de Liz et je dois avouer que j’avais beaucoup
apprécié. Sauf que voilà, on sent que The Blacklist se retient de faire quelque chose avec ce personnage.
Je trouve presque dommage de voir Liz tomber dans les bras de Paul à la fin de l’épisode comme si de rien n’était. Certes, elle a réussi à le laver de tous les soupçons qui planaient sur lui,
mais je suis certain qu’il ne nous dit pas tout. Notamment car une petite équipe (certainement formée par Red) enquête sur lui. En tout cas, The Blacklist tente de faire quelque
chose aussi autour de Liz et de Red. Si les deux commençaient à se rapprocher légèrement dans les précédents épisodes, cette semaine Liz commence à mettre des barrières entre eux deux, pensant
qu’il ne faut pas aller plus loin que la relation qu’ils peuvent entretenir au travail. Car Liz trouve qu’il est bien dans ce qu’il fait, qu’il est d’une grande aide au FBI, mais cela s’arrête
là. Cela fonctionne donc plutôt bien et je dois avouer que je ne pouvais pas rêver mieux de la part de la série. Par ailleurs, cette semaine notre méchant est Frederick Barnes incarné par le très
bon Robert Sean Leonard (House). Ce qui change avec cet acteur c’est le fait qu’il n’a pas de tête de yakuza ou encore de cinglé façon Robert
Knepper.
Note : 7/10. En bref, il y a du mal, une manière intéressante de faire mais il faudrait aussi un petit coup de fouet.