(t’as jamais vu les témoignages de centenaires qui affirment en griller une de temps en temps? – Moi si.)
Au final, c’est pas moi qui ai pris la décision.
Pendant une soirée en grande partie passée dans un fumoir, j’ai comme eu la nausée à cause de toute cette fumée et j’ai eu besoin de sortir. Le lendemain, j’ai écrasé ma “dernière cigarette”, c’est comme si j’avais eu mon quota et qu’à présent j’en étais dégoutée. Je n’ai rien pris, ni patch, ni cigarette électronique et j’ai eu des étourdissements les 2 premiers jours. A part ça, rien.
Mes amis qui avaient déjà sorti des gilets pare-balles n’en ont pas eu besoin. A croire que ma nervosité s’était envolée avec ma dernière cigarette. J’ai vu les bénéfices rapidement : plus de teint gris, plus de boutons, plus de cernes, plus de palpitations, plus de brûlures d’estomac, etc.
Après 6 mois à ce rythme, j’ai eu la tentation ultime. Je me suis retrouvée à Vienne où les bars sont fumeurs, où j’ai bu un peu (beaucoup) d’alcool et où mon charmant copain pas plus sobre que moi a rapproché sa cigarette de ma bouche pour que je “tire une latte”.
Après avoir taxé des cigarettes ici et là, j’ai décidé d’acheter des paquets et je me suis offerte une semaine “fumeur” en 1ère classe. Partant du principe que ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas (et à Vienne) j’ai arrêté à mon retour sur Paris.
Sauf que quelques semaines plus tard, il y a eu ce qui se passe à l’anniversaire de Tatie Renée reste à l’anniversaire de Tatie Renée, idem avec le mariage du cousin machin et avec un dimanche à Paris sous la pluie. Sans avoir repris le rythme que j’avais, les cigarettes par ci, par là se sont multipliées et cerise sur ce gâteau empoisonné mes cernes et mon teint terne sont revenus avec en bonus 2 kg supplémentaires sur la balance.
L’excès de confiance a vraiment facilité la rechute, car quand on a arrêté une fois on se dit qu’on arrête quand on veut presque en claquant des doigts et qu’en plus, le super avantage c’est quand t’arrêtes après une semaine de clopage : pas de symptômes de sevrage. C’était un peu le beurre, l’argent du beurre, la crémière et son chien.
Résultat, cette rechute n’a fait que renforcer mon envie d’arrêter définitivement, je ne le vois absolument pas comme un échec mais comme une piqûre de rappel sur tout ce qui ne m’a pas manqué. Et ma plus grande peur était de prendre du poids, au final un an après je n’ai pris que 2 kg et j’ai déjà commencé à courir une fois par semaine pour compenser cette prise de poids.
En conclusion, l’arrêt de la cigarette malgré ces hauts et ces bas, n’a fait qu’améliorer ma condition physique (motivation pour faire du sport) mon apparence (ah cette jolie peau et ces cheveux brillants, où étiez vous partis ???) et mon rapport au stress (keep calm and don’t smoke.)
Maintenant je vous le demande, à qui le tour ? #TeamExFumeurs
crédit images : campagne de prévention contre le tabac